Tuesday, January 30, 2007

"COLLECTIF NON",LA NATION DEMANDE DES COMPTES.

« COLLECTIF NON », LA NATION DEMANDE DES COMPTES. « Nous jetâmes l’argent, le front haut et l’ame fière ainsi qu’on jette un os aux chiens » Oswald Durand Les intellectuels haïtiens ont une longue tradition d’engagement dans la vie politique haïtienne, soit comme théoriciens ou praticiens. L’intellectuel d’aujourd’hui peut-être l’homme d’état de demain. L’histoire d’Haïti est truffée de cas similaires. On se souvient des évènements qui ont emporte la dynastie duvalierienne le 7 février 1986. Les intellectuels haïtiens étaient remarquables et ils ont poursuivi cet engagement pendant les vingt années après le départ de celui-ci. Ce qui est une bonne chose, puisque « L’écrivain est en situation dans son époque : Chaque parole a des retentissements », pour répéter les mots de Sartre. Je pense que maintenant nous sommes a l’heure du bilan, après vingt ans d’engagement dans les événements socio-politiques de leurs pays ou en sommes nous ?. L’ERREUR D’AVANT HIER. Albert camus, a défini un révolte comme un homme qui a dit non et oui la fois. Comme si ces deux mots sont indissociables, l’un est complément de l’autre, surtout en sciences de la société . Un principe que les intellectuels haïtiens semblent omettre, ignorer ou tout simplement négliger deliberement. En 1986, Intellectuels-politiciens de l’intérieur comme du dehors ont appelé au départ du dictateur Jean-claude Duvalier du pouvoir. Cris qui ont été entendus par les jeunes qui ont catapulte le régime, mettant ainsi fin a trente années de pouvoir absolu. A l’étonnement de toute cette génération de jeunes femmes et d’hommes, sans formation politique adéquate et tradition de lutte, a vu installer au pouvoir le duvalierisme sans Duvalier, le conseil national de gouvernement. Les mêmes visages qui ont passe plus de trente ans a réprimer et violer leurs droits les plus élémentaires, récoltaient le fruit de leurs engagements sanglants. Les intellectuels-politiciens qui étaient a l’avant-garde n’avaient pas prévu de dire oui a un autre régime et a d’autres pratiques politiques. Ce qui fait que le lendemain du 7 février 1986,nous étions déjà des milliers dans les rues réclamant a nouveau des changements. L’intellectuel, ne suppose t il pas un visionnaire, les idées qu’il émet résonnnte dans les têtes, a ce moment la elles deviennent matière que des milliers se donnent pour mission de mettre en pratique. N’a t’il pas une obligation morale de prévoir l’avenir et de formuler en conséquences les mesures qui s’imposent. Bref, nos intellectuels ont dit non au duvalierisme mais sans dire oui a un état de droit. Ainsi, nous avons passe tout l’été de 1987 a lutter dans les rues contre la dictature des généraux. Quand le mouvement a atteint son niveau de maturité élevé en termes de choix idéologique clair, une partie de l’intelligentsia a fait une courbe sans pareil sous l’injonction de Washington, « nou pral rache manyok nan eleksyon ». Cette décision politique catastrophique allait nous conduire dans le piège du 29 novembre 1987.Un massacre ou beaucoup de jeunes étaient morts et a fait des centaines de blesses. Le 20 janvier 1988, un intellectuel a traverse les cadavres encore frais pour recueillir le pouvoir des mains des généraux massacreurs. Une fois de plus, nos intellectuels étaient aveugles, ils avaient dit non et disent oui au néant… L’ERREUR D’HIER Le « Collectif non », est une organisation d’intellectuels et d’intellos haïtiens, qui a valganise le secteur étudiant a exiger le départ du gouvernement en place, Aristide-Neptune. L’organisation avait mobilise sa force externe et interne pour atteindre cet objectif. Comme au temps des mouvements contestataires contre les Duvalier, « Collectif non » avait dit non tout en ne disant oui a aucune autre forme de pouvoir, voir l’organisation de la société. Ainsi, le lendemain du 29 février 2004, soit un mois après la célébration du bicentenaire, soldats français et américains ont débarque dans le pays. Apparemment c’est ce tableau qu’on a brosse, mais les évènements qui s’en suivirent vont obliger a voir les choses différemment. Beaucoup d’observateurs pensent que le collectif a publiquement dit non, mais en privée il a dit oui a l’établissement de l’ordre d’occupation et le pouvoir qui s’en est installe. En d’autres termes une grande partie de l’intelligentsia du pays est responsable de la perte de notre souveraineté nationale. Le « collectif non », tramait un plan que les étudiants ignoraient. Ce que je dis la est illustre par la présence d’intellectuels politiciens dans le gouvernement de facto qui a pris le pouvoir après le départ d’Aristide. Le « collectif » n’a pas dit non a nouvel ordre qui a suivi le 29 octobre 2004, aucun intellectuel si ce n’est quelques rares n’a dénonce l’occupation du territoire national. Par contre des étudiants l’ ont dénonce car ils se sont rendus compte qu’ils avaient été dupe par le « collectif ». Deja ils se positionnent publiquement contre la manipulation dont ils étaient victimes, c’est a dire servir de chair a canon aux mafieux de la classe politique comme en 1946 et 1986. Pour éviter la répétition de cette tromperie, la jeunesse doit exiger que l’on met sur la table toutes les cartes avant de s’embaucher dans une quelconque aventure politique. Au mois de mars 2004, une foule en délire a déchouqué le musée de l’indépendance, une grande première dans les annales historiques nationales. Sous prétexte que le musée cachait des esprits diaboliques, une certaine église sous l’œil passif de certains membres du « collectif non » ont détruit cette œuvre de grande valeur. Je peux comprendre que le moment était embrase de folie, mais après le forfait, nos intellectuels devraient en une seule voix dénonce cet acte barbare et anty national rappelant tristement l’opération rejetee des années 40. Sans oublier l’occupation militaire de l’enceinte universitaire de tabarre par des soldats étrangers et que le collectif n’a dit mot. CORRIGER LES ERREURS D’AVANT HIER ET D’HIER. On souvient du tollé qu’a suscite la « caravane pour un nouveau contrat social », qui malheureusement n’a accouche qu’un mort-ne. C’est l’exemple le plus clair de l’anémie d’idées et de création qui frappe la classe dominante, le moteur de ce mouvement dit moderne. Donc, nos vaillants intellectuels ayant fait le délice de notre pays en ces temps de désastre total par des œuvres de grande valeur que l’intelligence du monde a apprécie, doivent se démarquer de cette ligne anty nationale en vogue depuis le début du 21e siècle. Je veux parler de ces grands createurs : Raoul Peck, le directeur de « sometimes in april » ; Danny Laferriere, gagnant du prix RFO de Paris en 2002 ; Frank Etienne, qui vient de gagner le « Prix international union latine de littératures romanes ; Mona Guérin…et tant d’autres créateurs haïtiens qui ont projeté une belle image du pays. Je vous sois reconnaissant. C’est le moment aussi de prendre distance face aux dérives de la pensée haïtienne sponsorisée par une minorité opulente. Vos plumes fertiles sont suffisantes pour nourrir l’homme de métier que vous etes, donc « rangez-vous du cote de ceux qui veulent changer a la fois la condition humaine et la conception qu’il a de lui-meme », paroles de Jean-paul Sartre. Hier encore je lisais le poème d’Oswald Durand, titre « ces Allemands », et bute sur ces paroles d’or, « Nous jetâmes l’argent, le front haut, l’ame fière ainsi qu’on jette un os aux chiens ». Une réplique qu’il a donne aux allemands après qu’ils ont souille la diginte nationale en 1897 extorquant ainsi des milliers de dollars. Aujourd’hui, n’a t on pas le droit d’exiger des excuses publiques de l’Allemagne pour avoir force le peuple haïtien a hypothéquer son avenir et salir sa dignité. Oswald Durand, grand intellectuel haïtien, a psychologiquement efface cette honte pour sa génération et de celle a venir. Les événements qui ont parachute au pouvoir, l’homme de Boca Raton, sont en partie l’œuvre du « collectif », etes vous satisfait du bilan, mes chers camarades ? Etait ce l’objectif que vous vous etes fixes ? La nation doit savoir. 2 milliards de dollars sont dépenses dans des conditions anachroniques en une courte période de deux ans sans que des explications aient été données Le collectif n’a pas levé le petit doigt pour dénoncer la corruption sans limite dans laquelle elle a contribue a jette le pays. Maintenant la nation veut des comptes.. . Paradoxalement, le gouvernement légitime aura a recevoir des bailleurs de fond seulement 750.000 dollars pour une période de 15 mois. Quoiqu’on dise l’avenir est merveilleux. Les penseurs conscients de son rôle historique finiront par triompher et serviront d’exemples aux égares et confus en vue de la transformation de l’homme haïtien dans sa haute dimension digne de Jean-jacques Dessalines. JOEL LEON joelleons@yahoo.com journaliste

"REVOLUTIONS COLOREES" EN EUROPE ET "GNBISTES EN HAITI, DEUX FACES D'UNE MEME POLITIQUE.

« Révolutions colorées » en Europe et « Gnbistes » en Haïti, deux faces d’une même politique. Les événements qui ont déroule en Haïti durant ces trois dernières années ne sont pas isolées, au contraire elles s’inscrivent dans le cadre d’une politique globale dictée par le désir américain de dominer le 21e siècle a tous les niveaux. A travers le « Project for the new american century », que les neo-conservateurs, actuellement au pouvoir, ont produit, dans lequel il est clairement défini que l’un de leurs objectifs est la « démocratisation » du monde. Un moyen d’après eux d’assurer la paix et la sécurité et de promouvoir l’économie de marche. En un mot nous vivons l’ère de la désorganisation et la réorganisation dont parlait commandant Marcos dans la « 4e guerre mondiale ». Laquelle se fait en fonction des intérêts exclusifs de l’empire américain et allies européens. Les stratèges, a travers la « théorie des dominos », ont mis au point des stratégies axées sur des concepts a visage humain mais fallacieux en finalité, comme l’expansion de la démocratie, par exemple. Démocratisation ou vassalisation. En 1987 en plein cœur de la « Perestroïka », Le milliardaire hongrois-americain, George Soros, a créé sa fondation a Moscou même, appelée « open society institue ». Cette fondation allait jouer un rôle important dans la débâcle de l’union soviétique et entraînait dans sa chute 70 ans de pratique socialiste en Europe de l’est. Au début du 21e siècle on a rencontre cette même organisation de George Soros, accompagnée par « national endowment for democracy »,dirige par l’ancien patron de la CIA, James Woosley, comme fers de lance des mouvements qualifies de « révolutions colorées » ayant emporte en l’an 2000 le régime nationaliste de zlobodan Milosevic en Serbie péjorativement appelée « révolution rose » ; La Georgie a connu le même sort en 2003, départ précipite d’Edward chevarnadze du pouvoir ; L’Ukraine en 2004 a travers des mouvements protestataires appelés « révolution jaune » et en Khirghiztan en 2005 qui a balaye le pouvoir de Askar Akaev. Qu’en est il du mouvement GNB en Haïti ? Le mouvement GNB en Haïti Les analystes internationaux ont toujours éprouve de la peine a présenter les faits tels qu’ils sont des qu’il s’agit d’Haïti. Excepter lorsque les boat people haïtiens envahissent la chaussée de Floride ou quand les masses sont massacrées et d’autres actions avilissantes concernant le pays. Ils n’ont jamais pris le temps nécessaire d’analyser avec le même sentiment habituel les événements haïtiens. Cette politique globale que j’ai mentionne au début du texte explique les événements qui se sont déroules en Haïti pendant toute l’année 2003 jusqu’au débarquement des armées françaises et américaines le 29 février 2004, avant même la résolution des nations-unies mettant Haïti sous occupation en vertu du chapitre 7 de sa charte. D’abord, commençons par la partie dite démocratique des neo-conservateurs. La démocratie qu’on veut implanter en Haïti correspond a une infamie, si dans les autres pays on a accepte la présence des valets locaux pour gérer cette « démocratie » sur mesure, en Haïti on met a l’écart les cadres indigènes. Cette démocratie doit être totalement importée. Ainsi tout le mouvement qui a conduit au départ d’Aristide était finance par l’organisation de Georges Soros « open society institute » via une ONG appelée FOKAL, dirigée par la toute puissante Michelle Pierre Louis, une femme de la gauchie-bourgeoisie, et d’autres adeptes de la liquidation du patrimoine national. La tache politique a été confiée a l’IRI, via son ancien tout-puissant représentant en Haïti, Mr Stanley Lucas, un homme qui veut a tout prix placer son pays sur la liste du terrorisme international. Le travail psychologique a été légué a la presse embourgeoisée menée par Marie Lucie, Rochild François et compagnie. A la différence des autres états de « révolutions colorées », Haïti a connu une révolution lugubre et humiliante. Washington a pris soin de placer un valet de l’extérieur au détriment des locaux, en l’occurrence Gerad Latortue, pour jeter les bases de la démocratie et de créer les conditions indispensables au marche libre. Indice qui correspond aux vœux de l’ancien ambassadeur américain en Haïti, Mr Thimothey, qui avant de quitter sa fonction a entrepris une longue plaidoyerie en faveur des cadres haïtiens de l’étranger. Mr Latortue est l’émanation de la prise en main du pays par les technocrates internationaux. Deux ans après, les élections partielles eurent lieu qui ont coûte la bagatelle de 90 millions de dollars américains aux contribuables du monde, desquelles sortent de petits hommes d’état qui n’ont pas le courage de poser le problème de l’occupation du territoire national. La démocratie tant promotee a brille par sa marche-arriere, les institutions s’amenuisent pour faire place aux recettes étrangères, seule la liquidation des entreprises nationales bat son plein. En quelque sorte la naissance du nouveau monde ou de la nouvelle Haïti n’est pas pour demain. Et, la raison est simple. Aucun état ne peut prétendre trouver la formule idéale compatible a toutes les cultures, a toutes les races et toutes les nationalités. La beauté de ce monde c’est sa diversité, son unicité et ses différences. Les empires ont domine pendant un temps jusqu'à ce que d’autres émergent pour assurer la continuité de la vie et de l’existence. Chacun apporte sa contribution et son façonnement marquant ainsi son époque avec irréversibilité pour faire place a d’autres, c’est une dynamique mondiale a laquelle nous devons nous mettre a genoux. Le « project for the new american century » utilise le concept démocratie pour asseoir son hégémonie totale. C’est une stratégie qui ne chôme pas, elle est constamment en mouvement, elle n’a pas de frontières, elle est mondiale. Apres avoir atteint l’Europe de l’est et Haïti, elle était déjà en œuvre au Moyen-Orient, en Irak, en Palestine, en Afghanistan et dernièrement au liban. Madame Condoleeza Rice, secrétaire d’état américain, l’a confirme lorsqu’elle a laisse échapper a propos du bombardement criminel du Liban par Israël que « Le nouveau Moyen-Orient est entrain de prendre naissance ». Il s’agit de l’effet agite de l’alliance « judéo-chrétienne » mettant en question le fondement même de la doctrine impériale. Les élections ne suffisent plus. Les élections sont considérées comme l’arme fatale de l’occident a travers lesquelles il a knock-out le bloc de l’est. Le system de suffrage universel direct est admis partout dans ce monde unipolaire comme l’unique sacro-saint moyen de parvenir au pouvoir et que la communauté internationale a approuve et casée comme légitime. Autrement dit, tout pouvoir issus de coup-d’etat, d’insurrection populaire ou révolutionnaire est classe comme dictatorial, il est sanctionne économiquement et peut être même envahi si le peuple a ose sortir de la boite pour choisir ses dirigeants. De ce fait, les élus du hamas en Palestine sont traites de terroristes et le gouvernement qui y voit le jour souffre de déficit de reconnaissance internationale, malgré que le pouvoir a été élu conformément aux normes internationales. Le Venezuela est l’exemple le plus éloquent du reniement dans lequel Washington s’est embourbe par rapport au concept de la démocratie. Hugo Chavez, le président vénézuélien est arrive au pouvoir a travers des élections honnêtes reconnues comme telles par tous les observateurs, en solo les États-Unis refusent d’admettre cette nouvelle réalité politique latino américaine qui annonce une remise en question hémisphérique des 60 ans de pratique d’ajustement structurel du FMI. Par contre en Haïti, les élections de l’an 2000 étaient carrément considérées comme mauvaises. Les états « amis » ont approuve la rébellion des anciens militaires au nom de la démocratie puisque Gérard Latortue, l’ancien premier ministre, les avait qualifie de combattants de la liberté. La vague démocratique imposée est dans l’impasse. Entre temps la vague démocratique connaît actuellement des problèmes sérieux freinant ainsi son ascendance. La Serbie, père de la « révolution arc-en-ciel », maintenant fait face a la réalité sauvage dans laquelle s’est glissée le pays au début du 21e siècle après sa prétendue révolution. La Georgie et le khirghistan sont toujours en transition après des mea culpa d’anciens « révolutionnaires ». L’Ukraine, la dernière en date a déjà retourne les chemises après de multiples divisions, maintenant c’est une coalition dirigée par l’opposition qui est au pouvoir. Le défoulement est bel et bien termine, la real socio-économique refait surface, le peuple quant a lui a réalise que leur salut national n’est pas dans la formule de George Soros. En Haïti c’est le même désenchantement, la « démocratie » est moribonde, les promoteurs se sont reveles des voleurs, la situation générale est unanimement admise comme aggravée depuis deux ans. Cette prétendue démocratie n’est rien d’autre qu’un instrument de domination entre les mains des grandes puissances afin de poursuivre le pillage des richesses économiques des autres peuples plus faibles. La vraie démocratie doit avoir pour maître le peuple et ceci dans toute sa souveraineté. C’est ce qui explique que depuis 20 ans nous tournons en rond, parce que nous sommes a l’attente d’une démocratie importée d’obédience occidentale. Nous nous tuons quotidiennement en quête de ce système qui n’existe nulle part sur la terre, l’occident entre temps a envahi le pays en deux occasions, nous recherchons encore cette démocratie qui s’attarde a s’implanter. Il est temps a ce que les élites haïtiennes comprennent qu’il n’y a pas une formule définissant le mode de vie de façon universel et que le capitalisme a le secret. Au contraire, c’est a travers nos choix quotidiens et les expériences de peuple acquises aux prix de longues luttes que nous pouvons accoucher un système heureux correspondant a la vie de chaque homme et femme. Les « révolutions arc-en-ciel » qui ont bouleverse le début du 21e siècle sont essoufflées, pour la simple et bonne raison, elles n’étaient annonciatrices d’ aucune idée nouvelle, qui est la matrice de toute véritable révolution. En Haïti, le gouvernement de facto, issus de la « révolution gnbiste » a lamentablement échoue comme les colorées de l’Europe. Maintenant c’est a nous de formuler quel type de démocratie que nous voulons pour notre société sans avoir a copier ce que font les riches états de l’occident. Nous pouvons le faire en nous armant de courage et de patriotisme. Joel Leonjoelleons@yahoo.com

QUI A NOMME MARIO ANDRESOL ET POURQUOI?

Qui a nommé Mario Andrésol et pourquoi? « Un militaire sans formation politique n'est qu'un criminel en puissance »Thomas Sankara On se souvient de la déclaration non-surprenante du Président élu, René Préval, au Venezuela concernant les forces armées d'Haïti. Il était contre le rétablissement de l'armée, et que « si cette institution existait au cours de mon premier mandat présidentiel, j'aurais pu être victime d'un coup d'état militaire ». Laquelle déclaration avait déferlé la passion en Haïti. Quelques semaines plus tard, le Président a procédé au choix d'un ancien militaire, M. Mario Andrésol, pour diriger la seule force armée du pays. A ce moment-là, comme bon observateur, je me suis dit : « De ki lakyel ». Un peu plus tard, cette fois-ci, en Europe, le Président a banalement déclaré que : « L'international me dit de travailler avec lui (Mario Andrésol)». Un langage diplomatique utilisé par le Chef de l'état pour éviter de cracher la vérité toute crue comme elle est : « Washington me l'a imposé ». Pourquoi ? Pourquoi l'International a imposé Mario Andrésol? Mario Andrésol, ancien membre des forces armées d'Haïti, est connu dans le milieu politique, affairiste et diplomatique comme un homme sans dossier accablant. Le peuple, quant à lui, observe en bon curieux les pas de celui-ci. Le directeur de la police nationale est le chouchou des media haïtiens et des viveurs de Port-au-prince. Avec un style de teen-ager mélangé avec de l'émotion, il a fait son chemin au sein de l'institution policière et de la société jusqu'à se faire des amis dans les hauts lieux de la politique haïtienne. M. Andrésol est extrêmement intelligent Si on veut être honnête, il faut admettre que M. Andrésol est extrêmement intelligent. Il s'est placé là qu'il faut, joue avec l'homme qu'il faut et, surtout parle le langage qu'il faut. Il a supplanté ainsi tous les concurrents au poste de directeur général, cela exige des qualités extraordinaires que les autres ne cultivent pas. Il a utilisé les services d'un M. Stanley Lucas, ce player de la politique haïtienne, a tiré toutes les ficelles de Washington pour le parachuter au poste sous le gouvernement de facto. Avec la montée d'un régime légitime et populaire, beaucoup s'attendaient à des changements institutionnels profonds, notamment au sein de la PNH. A la grande stupéfaction, le sieur Mario Andrésol a été reconduit par le Président et ratifié par le Sénat pour un mandat de trois ans. Le dernier vestige public et fort du 29 février 2004 Actuellement il représente le dernier vestige public et fort de la réalité politique née des événements du 29 février 2004. Le directeur de la PNH a une double mission : Tenir les masses à l'écart par la défiance et un souvenir fulgurant du caractère réactionnaire de l'appareil répressif. En un mot, le monopole de la violence est séquestré par le statu quo ante à la manière de l'armée d'occupation d'avant 1994. Ainsi les secteurs sociaux, politiques et économiques qui ont participé au financement, à l'entretien et à l'ambiance psychologique indispensable à la réussite du GNB, sont mis en confiance afin de perpétrer leurs sale guerres contre les pauvres des bidonvilles. La présence de Mario symbolise la continuité de la main mise du secteur international sur la force publique haïtienne. Pour se mettre confortable en cas d'escalade, le département d'état et les riches ont leur Augusto Pinochet en place en Haïti pour s'occuper du maintien d'ordre dans les quartiers du centre et de la périphérie par la répression sanglante illimitée. Que tente de faire René Préval ? L e Président compte à partir d'un élan patriotique établir l'équilibre politique indispensable pour la réussite de son quinquennat. Ainsi, il a séparé le gâteau du pouvoir non sur la base d'un programme commun mais sur la viabilité des personnalités politiques, sans tenir compte de leurs maigres scores aux dernières élections présidentielles. De l'autre côté, le Président s'adhère à la pilule Andrésol pour mettre en confiance ladite communauté internationale. Là, il y a danger. Pour l'histoire, en 1991, le camp populaire avait proposé mariage entre les masses et l'armée, 7 mois plus tard, les masses ont été sauvagement massacrées. En 2001, sous la bannière des négociations interminables, les masses sont une nouvelle fois victimes des mains de ce même clic qui a changé de noms et de sièges sociaux, mais conservant les mêmes pratiques. Les erreurs politiques sont éternelles, lorsqu'elles sont cicatrisées dans le sang et, entraînent des conséquences à long terme sur l'ensemble du mouvement populaire. En politique, l'échec du leader est l'échec de tous, de ce fait il est nécessaire de décider en citoyen collectif et non en fonction de la gloire personnelle. Sur ce fait, Honoré De Balzac a donné une mise en garde sévère lorsqu'il a écrit et je cite, « Ah, la gloire, quelle triste denrée, elle se paie chère et ne se garde pas ». Mario Andrésol a dupé la société A la recherche de la crédibilité, M. Andrésol a entrepris une campagne médiatique sans pareille de lutte contre la corruption au sein de la police. Sans disculper l'existence d'éléments mafieux au sein de l'institution, le directeur a procédé à une sorte d'épuration politique contre tout élément jugé obstacle à son ascension fulgurante et sans peine à la tête de la police. Purge qui continue jusqu'à maintenant et pourtant elle avait commencé depuis le 29 février 2004. Des révocations massives, des transferts ont été opérés sans documents justificatifs nécessaires. D'autres sont nommés à des affectations importantes sans trompettes, ni tambours, et loin des micros et caméras de la presse. Mario Andrésol a trahi son bienfaiteur Le dernier montage, est celui orchestré à la fin du mois de février dernier lors de l'affaire de la mise sous tutelle de la PNH. Dans cette affaire, le valet Gérard Latortue a été sacrifié comme seul responsable de l'initiative. Par contre, nous savons pertinemment que de hautes personnalités liées au pouvoir de facto ont été au courant. L'un d'entre eux fut, Mario Andrésol. Par un jeu d'intelligence macabre, il s'est retiré en dénonçant le plan à la presse par l'intermédiaire de son ami Sauveur Pierre-Etienne de Montréal étant. Dans l'objectif de se donner une image nationaliste, il a trahi son bienfaiteur. C'était un calcul duvaliérien pour effacer le visage de vassal collé à sa peau, « vye kay ka twonpe soley men li paka twonpe lapli ». Le piège dans lequel le Président tombera probablement Déjà, il a mis en branle son arsenal médiatique, accusant le président René Préval de connivence avec les bandits. Car il aurait pris trop de temps pour lancer une campagne répressive sanglante contre les soi-disant bandits qui habiteraient dans les quartiers populaires.Tout est prêt pour la répression sauvage, on attend seulement l'ordre qui doit nécessairement venir du Président de la République. Un piège dans lequel le Président tombera probablement, les pressions sont fortes et l'entourage est favorable. Je dois rappeler que successivement le directeur de la PNH a conduit à l'échec son institution bien-aimée. Des opérations aux qualificatifs ronflants tels que : Opération chacal 2, operasyon bat ba… Sans oublier les déclarations de M. Andrésol lors de sa prestation de serment le 22 juillet 2005, « L'heure n'est plus à la rhétorique ». Toutes ces palabres n'ont rien accouché, entre temps la situation sécuritaire se dégrade de plus en plus et tend à être générale. Normalement on devrait demander au directeur de la PNH de présenter un bilan sur sa gestion de l'insécurité dans le pays. Aucun journaliste n'a jugé bon de l'interroger à ce sujet. Mais tout le monde sait que son bilan est médiocre. Si Washington est avec moi qui sera contre moi Depuis l'occupation d'Haïti de 1915, le pays a connu une dérive d'hommes d'état. Ils sont lâches et manifestent une volonté effrayante pour les solutions faciles. De l'avis de nos futurs hommes état, rien n'est possible sans l'aval de Washington. Ainsi ils s'empressent à faire des offres sans aucune demande de la part de l'interlocuteur blanc. Si dans les autres pays, latino américains par exemple, les vendeurs de patrie ne sont pas si nombreux et arrogants, en Haïti, ils sont par centaines à offrir leurs services. A part quelques exceptions rares, tous ceux qui sont devenus des grands commis de l'état sont déjà programmés psychologiquement à liquider le patrimoine national, et ceci sans regret. M. Mario Andrésol, profite de sa préférence Washingtonienne pour effrayer l'ensemble de la nation, tout le monde a peur, il fait partie du cercle sacré haïtien des intouchables. La seule force armée existante contrôlée par des transfuges Thomas Sankara eut à dire un jour : « Un militaire sans formation politique n'est qu'un criminel en puissance ». Dans Haïti actuelle, la PNH, seule force armée existante est contrôlée par des transfuges. Cela met en péril tout le processus politique en dépit de la bonne volonté du Président de la République. De ce fait la fonction du directeur de la PNH est hautement politique et représente un élément clé et incontournable dans la réussite du régime en place. En d'autres termes, le chef de la police est un politicien donc il doit être issu d'un camp politique. Choisir un homme sans formation politique populaire, ayant jure allégeance à la communauté internationale et le placer dans cette fonction hautement stratégique doit être considéré comme un acte de démission absolue. Cette nomination n'est pas justifiable par aucune théorie politique, ni parodie idéologique. J'ai encore fraîchement en mémoire la situation qui prévalait pendant le coup d'état de 1991, d'un coté le Chef de l'état passait des ordres au commandant des forces armées qui restent sans effets, de l'autre côté, une main invisible passe des contre-ordres, cette fois-ci avec effets. Le résultat a été catastrophique pour le peuple haïtien, jusqu'à présent nous ne nous remettons pas encore. Eviter de faire revivre les effrayants cauchemars du passé Au cours de cette tragédie, j'ai perdu mon camarade Ely Larocque, porté disparu sans la moindre trace, ni lumière. Nous devons éviter de faire revivre les effrayants cauchemars du passé à notre peuple. C'est le devoir de l'élite progressiste. Le choix de l'extérieur est toujours en contradiction avec les méandres de l'intérieur. JOEL LEONjoelleons@yahoo.com journaliste

L'OCCUPATION D'HAITI, UN TROUBLE SOCIO-HISTORIQUE DEVASTATEUR.

L’OCCUPATION D'HAITI, UN TROUBLE SOCIO-HISTORIQUE DEVASTATEUR. L’occupation est toujours un package de complications. Elle entraîne avec elle de néfastes conséquences qui méritent d’être étales devant le peuple haïtien. Parmi eux, désorientation culturelle, dépendance endémique, assujettissement historique et banalisation internationale… La tendance générale veut que l’occupation soit militaire. Pourtant, l’occupation est beaucoup plus culturelle que tout autre. L’histoire a fourni pas mal d’exemples, notamment celui de la PAX ROMANA. Malgré les siècles qui séparent la pax americana de l’empire romain, l’empire américain porte les traces indélébiles de cette période historique, particulièrement au niveau de la citoyenneté. Le citoyen issus d’un quelconque empire est synonyme de respect, d’intégrité et surtout inspire la peur a tout autre citoyen. L’américain d’aujourd’hui ressemble étrangement au citoyen de Rome du temps de leur domination. Combien d’invasions et de bombardements qui ont lieu sous la rubrique mensongère de protéger la vie de citoyens américains qui seraient en danger (Panama en – Grenade en …) Les marines américains sont plus rapproches des gladiateurs romains que tout autre. Bref, domination romaine ou américaine conduit au même résultat, une culture qui fait l’apologie de la soumission ayant pour expression la désorientation culturelle. Désorientation culturelle. Alexandre Soljenitsyne a fait une révélation importante lorsqu’il a déclare, et je cite : « Pour détruire un peuple, on doit, en premier, couper complètement sa racine ». c’est ce que fait l’occupant en Haïti. Par des techniques bien appris, l’occupant liquide toutes nos traditions sous une série de prétextes fallacieux liés à la modernité. La façon de cultiver la terre est trop archaïque, la pratiquer de la foi basée sur la religion nationale est diabolique, la solidarité paysanne est perçue comme l’expression fidèle de la misère, la musique est l’incarnation du diable…En lieu et place de nos traditions l’occupant introduit toute sorte de créations insalubres sous forts coups de publicités et d’effets spéciaux. Ce qui en résulte, est la naissance d’une génération désorientée, confuse entre les traditions nationales et les pratiques importées. La modernisation est un processus auquel aucun peuple ne peut échapper. Cependant, elle doit être fait en fonction d’un schéma logique qui ne doit pas être en contradiction avec l’intérêt national et la racine du peuple. En ce sens toute plaidoirie qui ne tient pas compte de cette réalité fondamentale, n’est rien d’autre qu’un complot de vassalisation. Toute génération née dans la confusion représente un danger pour l’avenir d’un pays. Voila la raison pour laquelle, que je condamne avec force tout haïtien qui a joue un rôle dans les deux occupations dont sont victimes le pays en moins d’une décennie. Il est responsable de la création de cette entité sociologique désorientée. Le patriotisme n’est pas cher, mais il est sacre. Un patriote américain a déclare pendant la guerre de l’indépendance : « Je regrette que je n’ai pas plus qu’une vie a sacrifier pour mon pays ». Ce sont les mots d’un américain traduisant son amour chauvin pour sa patrie, ainsi, a chaque fois qu’un citoyen haïtien fait appel a l’américain pour envahir son pays, l’oncle SAM rit et n’éprouve aucun respect pour lui. Par ce qu’il connaît l’importance d’une patrie. Les marines américains ont laisse dans le pays des centaines d’enfants après leurs départs en 1934. Des charges de plus a la nation, personne n’a pense a investiguer l’affaire afin d’établir les faits pour mettre en accusation le gouvernement américain face a ses responsabilités. Dommages et intérêts pourraient être réclames comme compensation pour avoir souiller nos femmes. En guise d’une telle initiative, nos élites les ont invite dans le pays pour reproduire ces mêmes forfaits. A la seule différence, aujourd’hui ces enfants seront de petits jordaniens, brésiliens, chiliens…De nouveaux désorientes psychologiques et culturels pour conduire le pays dans l’abîme de la dépendance. DEPENDANCE ENDEMIQUE. L’occupation telle que vue par nos intellectuels est un passage oblige. Ils espèrent quelques choses positives pour la nation via un protectorat. Quelle ironie ? L’histoire n’a répertorie un seul cas ou l’occupant est applaudi. On fait allusion de très souvent a l’Inde, comme cas de réussite colonialiste, mais ils oublient que l’indépendance de l’inde en 1947 est acquise aux prix de hautes luttes sous le leadership de Gandhi. Si l’occupation était si glorieuse, l’occupant anglais devrait être toujours présent en Inde. Il n’y a pas de vertu dans l’occupation. L’interdépendance semble inévitable dans le monde, dit globalise. Mais lorsque les échanges se font en sens unique, comme dans le cas des pays riches avec les pays pauvres, parler d’interdépendance est une insulte à l’intelligence. Lorsque les hommes d’état se saisissent de la communauté internationale pour trouver de l’assistance, n’est rien d’autre que des manœuvres dilatoires pour cacher leurs incompétences et insouciances a l’histoire nationale. Ils ont endette leurs pays et hypothéqué le futur de plusieurs générations dans le paiement des intérêts colossaux. Ces hommes d’état se sont honteusement transformes en gérants du fonds monétaire international, de la banque mondiale et d’autres institutions financières internationales. Ils introduisent des techniciens du grand capital financier international dans notre finance publique pour dicter les lois sordides du marche. Ces comportements infâmes nous propulsent dans la spirale chronique de la crise. La société haïtienne fait face depuis plusieurs décennies à des phénomènes socio-économiques qui s’expriment par des ébullitions politiques apparemment ingérables. Rien ne fonctionne dans le pays, les institutions sont purement formelles. Des cadres du département d’état, se comportant en génies, imposent des formules que les hommes d’état haïtiens accueillent avec joie. Certaines fois, Stanley Lucas, s’est métamorphose en grands connaisseurs a des professeurs d’université. Tout doit provenir de l’étranger, sinon c’est mauvais. Qu’en est t il de l’âme et de la pensée haïtienne ? Les élèves de Stanley Lucas enseignent a l’université d’état d’Haïti, ainsi des milliers de jeunes se sont prostitues pour des visas ou des séjours a l’hôpital du canapé vert. Voila la génération du futur, qui passe son temps à faire l’apologie ‘du blanc’, se voit confiner le rôle de faiseur d’histoire. On a déjà une idée de ce que sera cette histoire, truffée de hontes et de mensonges. L’occupant est la pour embellir leur bêtise, la dépendance est éternelle. Heureusement, aucun système politique n’est éternel. Seuls les peuples le sont. Dans ce carrefour ou nos élites pactisent avec l’occupant, nous devons réfléchir a ces mots d’or d’Aime Césaire : « Des grandes réserves de foi, ces grands silos de force ou les peuples, dans les moments critiques, puisent le courage de s’assumer eux-mêmes et de forcer l’avenir ». Je ne sais pas pour vous, mais moi j’y crois. Le futur est a nous comme la victoire. ASSUJETISSEMENT HISTORIQUE. Premier janvier 2004, représente un affront a tous les progressistes du monde entier. La façon dont les occupants et leurs valets haïtiens se sont unis pour assombrir cette célébration est unique à travers l’histoire. En 1876, les États-Unis ont célèbre son premier siècle d’histoire, en organisant dans la ville de Philadelphia une exposition qui a dure plusieurs mois. Dans laquelle elle a exhibe pour la première fois sa force et exprimer son intention impériale claire. Les européens qui ont assiste a l’exposition, se sont retournes abasourdis dans leurs pays respectifs a partir des choses vues et entendues, particulièrement les Anglais. Beaucoup d’historiens se mettent d’accord pour avouer que l’exposition constitue la détermination inébranlable des États-Unis de s’imposer à l’échelle mondiale. En histoire, les dates ont une importance capitale. Tandis qu’a la veille de la célébration de nos deux cent d’histoire, j’ai entendu dire a la radio en Haïti, que maintenant nous devons nous préparer pour fêter nos trois cent ans d’indépendance en 2104. Quelle méchanceté ! L’aspect le plus grave, c’étaient les mots de l’un de nos vaillants intellectuels. Voila comment on procède pour falsifier l’histoire glorieuse d’Haïti avec l’aide de nos élites. J’ai un message pour tous ceux-la qui ont fait avorte la commémoration du bicentenaire, l’histoire vous enfuira dans le même panier que Jean-baptiste Conze. Ce n’est pas un hasard si les militaires français se trouvaient dans la ville du cap pendant l’année même du bicentenaire de l’indépendance. La ville du cap, la glorieuse, la ou ils ont été expulses sous une pluie de balles il y avait exactement deux cent ans. Par cet acte, le gouvernement français veut effacer cette défaite par la présence de leur armée sur le territoire. A la manière des américains qui ont invente des montages cinématographiques pour effacer leurs défaites au Vietnam à travers rambo. Le français a utilise ce même symbolisme. Heureusement, les défaites des armées sont immortalisées par des récits héroïques et des cicatrices incurables et non par les caprices de l’audio-visuel ni par des démonstrations martiales sans valeurs. BANALISATION INTERNATIONALE. Il faut remarquer qu’à chaque fois qu’on parle d’Haïti dans les journaux ou institutions internationales, on a toujours pris soin d’ajouter une signature a son nom, ‘le pays le plus pauvre de l’hémisphère ’. C’est une pratique mafieuse pour jeter dévolu sur ce qu’on a réalise fièrement le premier janvier 1804. C’est un tactique pour dire au monde que les haïtiens sont des maudis, des pestiférés, des porteurs de malheur. On n’a jamais traite aucun peuple de cette façon, malgré Haïti n’est pas le pays le plus pauvre dans le monde. Le projet de mise sous protectorat total d’Haïti se faufile dans le même cadre de cette idée. Avec la présence des forces étrangères dans le pays, notre poids diplomatique se voit incorpore a des puissances tutrices, qui ouvertement poursuivent des intérêts contradictoires aux nôtres. La thèse a ce que « Le pays de Jean-Jacques Dessalines et d’Alexandre Pétion doit être du cote des persécutes et opprimes » est périmée. Haïti a rejoint non seulement les états parias mais aussi les états banals. Réalité qui perpétue avec une catégorie de dirigeants sans projets ni conviction, prenant un vilain plaisir à faire le tour du monde avec un bol honteux a la main. On ne peut s’attendre à aucune initiative nationale de la part de ces hommes d’état de courte vision et amoureux des solutions faciles. Si les progressistes ne se montrent pas cette fois, ce sera un autre siècle perdu. La république d’Haïti n’est actuellement que la manifestation de l’échec ultime face au monde international. Tout ceci peut être corrige, si et seulement si on exige le départ immédiat des forces étrangères dans le pays, conditions indispensables a tout nouveau départ. Désorientation culturelle est la conséquence d’une politique de domestication de l’esprit par la dénonciation systématique de notre racine et son remplacement par des pratiques culturelles importées. Dépendance endémique résulte de la présence des occupants dans le pays qui conditionne le peuple à se déresponsabiliser de sa mission historique de faiseur d’histoire au profit des menteurs de la communauté internationale. Assujettissement historique est la longue lutte menée par les adversaires de toujours des le premier janvier1804 qui consiste a diaboliser nos ancêtres comme des meurtriers. Aujourd’hui ils veulent effacer l’épopée glorieuse de 1804 par réoccuper le territoire national. Enfin, Haïti est truffée de diminutif comme nom, notamment le pays « le plus pauvre de l’hémisphère ». Une façon d’engloutir le pays sur le plan international. La présence de la MINUSTAH relègue le pays au second plan, comme si le peuple haïtien avait donne un mandat a un quelconque colon. Le constat est clair, un groupe d’hommes a échoue. Le vide doit être comble par des progressistes et non par des occupants ni par une autre version de valet. N’oubliez pas qu’aujourd’hui est l’heure des brasiers. JOEL LEON joelleons@yahoo.comjournalsite

« COLLECTIF NON », LA NATION DEMANDE DES COMPTES

« COLLECTIF NON », LA NATION DEMANDE DES COMPTES « Nous jetâmes l’argent, le front haut et l’ame fière ainsi qu’on jette un os aux chiens » Oswald Durand Les intellectuels haïtiens ont une longue tradition d’engagement dans la vie politique haïtienne, soit comme théoriciens ou praticiens. L’intellectuel d’aujourd’hui peut-être l’homme d’état de demain. L’histoire d’Haïti est truffée de cas similaires. On se souvient des évènements qui ont emporte la dynastie duvalierienne le 7 février 1986. Les intellectuels haïtiens étaient remarquables et ils ont poursuivi cet engagement pendant les vingt années après le départ de celui-ci. Ce qui est une bonne chose, puisque « L’écrivain est en situation dans son époque : Chaque parole a des retentissements », pour répéter les mots de Sartre. Je pense que maintenant nous sommes a l’heure du bilan, après vingt ans d’engagement dans les événements socio-politiques de leurs pays ou en sommes nous ?. L’ERREUR D’AVANT HIER. Albert camus, a défini un révolte comme un homme qui a dit non et oui la fois. Comme si ces deux mots sont indissociables, l’un est complément de l’autre, surtout en sciences de la société . Un principe que les intellectuels haïtiens semblent omettre, ignorer ou tout simplement négliger deliberement. En 1986, Intellectuels-politiciens de l’intérieur comme du dehors ont appelé au départ du dictateur Jean-claude Duvalier du pouvoir. Cris qui ont été entendus par les jeunes qui ont catapulte le régime, mettant ainsi fin a trente années de pouvoir absolu. A l’étonnement de toute cette génération de jeunes femmes et d’hommes, sans formation politique adéquate et tradition de lutte, a vu installer au pouvoir le duvalierisme sans Duvalier, le conseil national de gouvernement. Les mêmes visages qui ont passe plus de trente ans a réprimer et violer leurs droits les plus élémentaires, récoltaient le fruit de leurs engagements sanglants. Les intellectuels-politiciens qui étaient a l’avant-garde n’avaient pas prévu de dire oui a un autre régime et a d’autres pratiques politiques. Ce qui fait que le lendemain du 7 février 1986,nous étions déjà des milliers dans les rues réclamant a nouveau des changements. L’intellectuel, ne suppose t il pas un visionnaire, les idées qu’il émet résonnnte dans les têtes, a ce moment la elles deviennent matière que des milliers se donnent pour mission de mettre en pratique. N’a t’il pas une obligation morale de prévoir l’avenir et de formuler en conséquences les mesures qui s’imposent. Bref, nos intellectuels ont dit non au duvalierisme mais sans dire oui a un état de droit. Ainsi, nous avons passe tout l’été de 1987 a lutter dans les rues contre la dictature des généraux. Quand le mouvement a atteint son niveau de maturité élevé en termes de choix idéologique clair, une partie de l’intelligentsia a fait une courbe sans pareil sous l’injonction de Washington, « nou pral rache manyok nan eleksyon ». Cette décision politique catastrophique allait nous conduire dans le piège du 29 novembre 1987.Un massacre ou beaucoup de jeunes étaient morts et a fait des centaines de blesses. Le 20 janvier 1988, un intellectuel a traverse les cadavres encore frais pour recueillir le pouvoir des mains des généraux massacreurs. Une fois de plus, nos intellectuels étaient aveugles, ils avaient dit non et disent oui au néant… L’ERREUR D’HIER Le « Collectif non », est une organisation d’intellectuels et d’intellos haïtiens, qui a valganise le secteur étudiant a exiger le départ du gouvernement en place, Aristide-Neptune. L’organisation avait mobilise sa force externe et interne pour atteindre cet objectif. Comme au temps des mouvements contestataires contre les Duvalier, « Collectif non » avait dit non tout en ne disant oui a aucune autre forme de pouvoir, voir l’organisation de la société. Ainsi, le lendemain du 29 février 2004, soit un mois après la célébration du bicentenaire, soldats français et américains ont débarque dans le pays. Apparemment c’est ce tableau qu’on a brosse, mais les évènements qui s’en suivirent vont obliger a voir les choses différemment. Beaucoup d’observateurs pensent que le collectif a publiquement dit non, mais en privée il a dit oui a l’établissement de l’ordre d’occupation et le pouvoir qui s’en est installe. En d’autres termes une grande partie de l’intelligentsia du pays est responsable de la perte de notre souveraineté nationale. Le « collectif non », tramait un plan que les étudiants ignoraient. Ce que je dis la est illustre par la présence d’intellectuels politiciens dans le gouvernement de facto qui a pris le pouvoir après le départ d’Aristide. Le « collectif » n’a pas dit non a nouvel ordre qui a suivi le 29 octobre 2004, aucun intellectuel si ce n’est quelques rares n’a dénonce l’occupation du territoire national. Par contre des étudiants l’ ont dénonce car ils se sont rendus compte qu’ils avaient été dupe par le « collectif ». Deja ils se positionnent publiquement contre la manipulation dont ils étaient victimes, c’est a dire servir de chair a canon aux mafieux de la classe politique comme en 1946 et 1986. Pour éviter la répétition de cette tromperie, la jeunesse doit exiger que l’on met sur la table toutes les cartes avant de s’embaucher dans une quelconque aventure politique. Au mois de mars 2004, une foule en délire a déchouqué le musée de l’indépendance, une grande première dans les annales historiques nationales. Sous prétexte que le musée cachait des esprits diaboliques, une certaine église sous l’œil passif de certains membres du « collectif non » ont détruit cette œuvre de grande valeur. Je peux comprendre que le moment était embrase de folie, mais après le forfait, nos intellectuels devraient en une seule voix dénonce cet acte barbare et anty national rappelant tristement l’opération rejetee des années 40. Sans oublier l’occupation militaire de l’enceinte universitaire de tabarre par des soldats étrangers et que le collectif n’a dit mot. CORRIGER LES ERREURS D’AVANT HIER ET D’HIER. On souvient du tollé qu’a suscite la « caravane pour un nouveau contrat social », qui malheureusement n’a accouche qu’un mort-ne. C’est l’exemple le plus clair de l’anémie d’idées et de création qui frappe la classe dominante, le moteur de ce mouvement dit moderne. Donc, nos vaillants intellectuels ayant fait le délice de notre pays en ces temps de désastre total par des œuvres de grande valeur que l’intelligence du monde a apprécie, doivent se démarquer de cette ligne anty nationale en vogue depuis le début du 21e siècle. Je veux parler de ces grands createurs : Raoul Peck, le directeur de « sometimes in april » ; Danny Laferriere, gagnant du prix RFO de Paris en 2002 ; Frank Etienne, qui vient de gagner le « Prix international union latine de littératures romanes ; Mona Guérin…et tant d’autres créateurs haïtiens qui ont projeté une belle image du pays. Je vous sois reconnaissant. C’est le moment aussi de prendre distance face aux dérives de la pensée haïtienne sponsorisée par une minorité opulente. Vos plumes fertiles sont suffisantes pour nourrir l’homme de métier que vous etes, donc « rangez-vous du cote de ceux qui veulent changer a la fois la condition humaine et la conception qu’il a de lui-meme », paroles de Jean-paul Sartre. Hier encore je lisais le poème d’Oswald Durand, titre « ces Allemands », et bute sur ces paroles d’or, « Nous jetâmes l’argent, le front haut, l’ame fière ainsi qu’on jette un os aux chiens ». Une réplique qu’il a donne aux allemands après qu’ils ont souille la diginte nationale en 1897 extorquant ainsi des milliers de dollars. Aujourd’hui, n’a t on pas le droit d’exiger des excuses publiques de l’Allemagne pour avoir force le peuple haïtien a hypothéquer son avenir et salir sa dignité. Oswald Durand, grand intellectuel haïtien, a psychologiquement efface cette honte pour sa génération et de celle a venir. Les événements qui ont parachute au pouvoir, l’homme de Boca Raton, sont en partie l’œuvre du « collectif », etes vous satisfait du bilan, mes chers camarades ? Etait ce l’objectif que vous vous etes fixes ? La nation doit savoir. 2 milliards de dollars sont dépenses dans des conditions anachroniques en une courte période de deux ans sans que des explications aient été données Le collectif n’a pas levé le petit doigt pour dénoncer la corruption sans limite dans laquelle elle a contribue a jette le pays. Maintenant la nation veut des comptes.. . Paradoxalement, le gouvernement légitime aura a recevoir des bailleurs de fond seulement 750.000 dollars pour une période de 15 mois. Quoiqu’on dise l’avenir est merveilleux. Les penseurs conscients de son rôle historique finiront par triompher et serviront d’exemples aux égares et confus en vue de la transformation de l’homme haïtien dans sa haute dimension digne de Jean-jacques Dessalines. JOEL LEON joelleons@yahoo.com journaliste. « Nous jetâmes l’argent, le front haut et l’ame fière ainsi qu’on jette un os aux chiens » Oswald Durand Les intellectuels haïtiens ont une longue tradition d’engagement dans la vie politique haïtienne, soit comme théoriciens ou praticiens. L’intellectuel d’aujourd’hui peut-être l’homme d’état de demain. L’histoire d’Haïti est truffée de cas similaires. On se souvient des évènements qui ont emporte la dynastie duvalierienne le 7 février 1986. Les intellectuels haïtiens étaient remarquables et ils ont poursuivi cet engagement pendant les vingt années après le départ de celui-ci. Ce qui est une bonne chose, puisque « L’écrivain est en situation dans son époque : Chaque parole a des retentissements », pour répéter les mots de Sartre. Je pense que maintenant nous sommes a l’heure du bilan, après vingt ans d’engagement dans les événements socio-politiques de leurs pays ou en sommes nous ?. L’ERREUR D’AVANT HIER. Albert camus, a défini un révolte comme un homme qui a dit non et oui la fois. Comme si ces deux mots sont indissociables, l’un est complément de l’autre, surtout en sciences de la société . Un principe que les intellectuels haïtiens semblent omettre, ignorer ou tout simplement négliger deliberement. En 1986, Intellectuels-politiciens de l’intérieur comme du dehors ont appelé au départ du dictateur Jean-claude Duvalier du pouvoir. Cris qui ont été entendus par les jeunes qui ont catapulte le régime, mettant ainsi fin a trente années de pouvoir absolu. A l’étonnement de toute cette génération de jeunes femmes et d’hommes, sans formation politique adéquate et tradition de lutte, a vu installer au pouvoir le duvalierisme sans Duvalier, le conseil national de gouvernement. Les mêmes visages qui ont passe plus de trente ans a réprimer et violer leurs droits les plus élémentaires, récoltaient le fruit de leurs engagements sanglants. Les intellectuels-politiciens qui étaient a l’avant-garde n’avaient pas prévu de dire oui a un autre régime et a d’autres pratiques politiques. Ce qui fait que le lendemain du 7 février 1986,nous étions déjà des milliers dans les rues réclamant a nouveau des changements. L’intellectuel, ne suppose t il pas un visionnaire, les idées qu’il émet résonnnte dans les têtes, a ce moment la elles deviennent matière que des milliers se donnent pour mission de mettre en pratique. N’a t’il pas une obligation morale de prévoir l’avenir et de formuler en conséquences les mesures qui s’imposent. Bref, nos intellectuels ont dit non au duvalierisme mais sans dire oui a un état de droit. Ainsi, nous avons passe tout l’été de 1987 a lutter dans les rues contre la dictature des généraux. Quand le mouvement a atteint son niveau de maturité élevé en termes de choix idéologique clair, une partie de l’intelligentsia a fait une courbe sans pareil sous l’injonction de Washington, « nou pral rache manyok nan eleksyon ». Cette décision politique catastrophique allait nous conduire dans le piège du 29 novembre 1987.Un massacre ou beaucoup de jeunes étaient morts et a fait des centaines de blesses. Le 20 janvier 1988, un intellectuel a traverse les cadavres encore frais pour recueillir le pouvoir des mains des généraux massacreurs. Une fois de plus, nos intellectuels étaient aveugles, ils avaient dit non et disent oui au néant… L’ERREUR D’HIER Le « Collectif non », est une organisation d’intellectuels et d’intellos haïtiens, qui a valganise le secteur étudiant a exiger le départ du gouvernement en place, Aristide-Neptune. L’organisation avait mobilise sa force externe et interne pour atteindre cet objectif. Comme au temps des mouvements contestataires contre les Duvalier, « Collectif non » avait dit non tout en ne disant oui a aucune autre forme de pouvoir, voir l’organisation de la société. Ainsi, le lendemain du 29 février 2004, soit un mois après la célébration du bicentenaire, soldats français et américains ont débarque dans le pays. Apparemment c’est ce tableau qu’on a brosse, mais les évènements qui s’en suivirent vont obliger a voir les choses différemment. Beaucoup d’observateurs pensent que le collectif a publiquement dit non, mais en privée il a dit oui a l’établissement de l’ordre d’occupation et le pouvoir qui s’en est installe. En d’autres termes une grande partie de l’intelligentsia du pays est responsable de la perte de notre souveraineté nationale. Le « collectif non », tramait un plan que les étudiants ignoraient. Ce que je dis la est illustre par la présence d’intellectuels politiciens dans le gouvernement de facto qui a pris le pouvoir après le départ d’Aristide. Le « collectif » n’a pas dit non a nouvel ordre qui a suivi le 29 octobre 2004, aucun intellectuel si ce n’est quelques rares n’a dénonce l’occupation du territoire national. Par contre des étudiants l’ ont dénonce car ils se sont rendus compte qu’ils avaient été dupe par le « collectif ». Deja ils se positionnent publiquement contre la manipulation dont ils étaient victimes, c’est a dire servir de chair a canon aux mafieux de la classe politique comme en 1946 et 1986. Pour éviter la répétition de cette tromperie, la jeunesse doit exiger que l’on met sur la table toutes les cartes avant de s’embaucher dans une quelconque aventure politique. Au mois de mars 2004, une foule en délire a déchouqué le musée de l’indépendance, une grande première dans les annales historiques nationales. Sous prétexte que le musée cachait des esprits diaboliques, une certaine église sous l’œil passif de certains membres du « collectif non » ont détruit cette œuvre de grande valeur. Je peux comprendre que le moment était embrase de folie, mais après le forfait, nos intellectuels devraient en une seule voix dénonce cet acte barbare et anty national rappelant tristement l’opération rejetee des années 40. Sans oublier l’occupation militaire de l’enceinte universitaire de tabarre par des soldats étrangers et que le collectif n’a dit mot. CORRIGER LES ERREURS D’AVANT HIER ET D’HIER. On souvient du tollé qu’a suscite la « caravane pour un nouveau contrat social », qui malheureusement n’a accouche qu’un mort-ne. C’est l’exemple le plus clair de l’anémie d’idées et de création qui frappe la classe dominante, le moteur de ce mouvement dit moderne. Donc, nos vaillants intellectuels ayant fait le délice de notre pays en ces temps de désastre total par des œuvres de grande valeur que l’intelligence du monde a apprécie, doivent se démarquer de cette ligne anty nationale en vogue depuis le début du 21e siècle. Je veux parler de ces grands createurs : Raoul Peck, le directeur de « sometimes in april » ; Danny Laferriere, gagnant du prix RFO de Paris en 2002 ; Frank Etienne, qui vient de gagner le « Prix international union latine de littératures romanes ; Mona Guérin…et tant d’autres créateurs haïtiens qui ont projeté une belle image du pays. Je vous sois reconnaissant. C’est le moment aussi de prendre distance face aux dérives de la pensée haïtienne sponsorisée par une minorité opulente. Vos plumes fertiles sont suffisantes pour nourrir l’homme de métier que vous etes, donc « rangez-vous du cote de ceux qui veulent changer a la fois la condition humaine et la conception qu’il a de lui-meme », paroles de Jean-paul Sartre. Hier encore je lisais le poème d’Oswald Durand, titre « ces Allemands », et bute sur ces paroles d’or, « Nous jetâmes l’argent, le front haut, l’ame fière ainsi qu’on jette un os aux chiens ». Une réplique qu’il a donne aux allemands après qu’ils ont souille la diginte nationale en 1897 extorquant ainsi des milliers de dollars. Aujourd’hui, n’a t on pas le droit d’exiger des excuses publiques de l’Allemagne pour avoir force le peuple haïtien a hypothéquer son avenir et salir sa dignité. Oswald Durand, grand intellectuel haïtien, a psychologiquement efface cette honte pour sa génération et de celle a venir. Les événements qui ont parachute au pouvoir, l’homme de Boca Raton, sont en partie l’œuvre du « collectif », etes vous satisfait du bilan, mes chers camarades ? Etait ce l’objectif que vous vous etes fixes ? La nation doit savoir. 2 milliards de dollars sont dépenses dans des conditions anachroniques en une courte période de deux ans sans que des explications aient été données Le collectif n’a pas levé le petit doigt pour dénoncer la corruption sans limite dans laquelle elle a contribue a jette le pays. Maintenant la nation veut des comptes.. . Paradoxalement, le gouvernement légitime aura a recevoir des bailleurs de fond seulement 750.000 dollars pour une période de 15 mois. Quoiqu’on dise l’avenir est merveilleux. Les penseurs conscients de son rôle historique finiront par triompher et serviront d’exemples aux égares et confus en vue de la transformation de l’homme haïtien dans sa haute dimension digne de Jean-jacques Dessalines. JOEL LEON joelleons@yahoo.com journaliste