Tuesday, January 30, 2007

« COLLECTIF NON », LA NATION DEMANDE DES COMPTES

« COLLECTIF NON », LA NATION DEMANDE DES COMPTES « Nous jetâmes l’argent, le front haut et l’ame fière ainsi qu’on jette un os aux chiens » Oswald Durand Les intellectuels haïtiens ont une longue tradition d’engagement dans la vie politique haïtienne, soit comme théoriciens ou praticiens. L’intellectuel d’aujourd’hui peut-être l’homme d’état de demain. L’histoire d’Haïti est truffée de cas similaires. On se souvient des évènements qui ont emporte la dynastie duvalierienne le 7 février 1986. Les intellectuels haïtiens étaient remarquables et ils ont poursuivi cet engagement pendant les vingt années après le départ de celui-ci. Ce qui est une bonne chose, puisque « L’écrivain est en situation dans son époque : Chaque parole a des retentissements », pour répéter les mots de Sartre. Je pense que maintenant nous sommes a l’heure du bilan, après vingt ans d’engagement dans les événements socio-politiques de leurs pays ou en sommes nous ?. L’ERREUR D’AVANT HIER. Albert camus, a défini un révolte comme un homme qui a dit non et oui la fois. Comme si ces deux mots sont indissociables, l’un est complément de l’autre, surtout en sciences de la société . Un principe que les intellectuels haïtiens semblent omettre, ignorer ou tout simplement négliger deliberement. En 1986, Intellectuels-politiciens de l’intérieur comme du dehors ont appelé au départ du dictateur Jean-claude Duvalier du pouvoir. Cris qui ont été entendus par les jeunes qui ont catapulte le régime, mettant ainsi fin a trente années de pouvoir absolu. A l’étonnement de toute cette génération de jeunes femmes et d’hommes, sans formation politique adéquate et tradition de lutte, a vu installer au pouvoir le duvalierisme sans Duvalier, le conseil national de gouvernement. Les mêmes visages qui ont passe plus de trente ans a réprimer et violer leurs droits les plus élémentaires, récoltaient le fruit de leurs engagements sanglants. Les intellectuels-politiciens qui étaient a l’avant-garde n’avaient pas prévu de dire oui a un autre régime et a d’autres pratiques politiques. Ce qui fait que le lendemain du 7 février 1986,nous étions déjà des milliers dans les rues réclamant a nouveau des changements. L’intellectuel, ne suppose t il pas un visionnaire, les idées qu’il émet résonnnte dans les têtes, a ce moment la elles deviennent matière que des milliers se donnent pour mission de mettre en pratique. N’a t’il pas une obligation morale de prévoir l’avenir et de formuler en conséquences les mesures qui s’imposent. Bref, nos intellectuels ont dit non au duvalierisme mais sans dire oui a un état de droit. Ainsi, nous avons passe tout l’été de 1987 a lutter dans les rues contre la dictature des généraux. Quand le mouvement a atteint son niveau de maturité élevé en termes de choix idéologique clair, une partie de l’intelligentsia a fait une courbe sans pareil sous l’injonction de Washington, « nou pral rache manyok nan eleksyon ». Cette décision politique catastrophique allait nous conduire dans le piège du 29 novembre 1987.Un massacre ou beaucoup de jeunes étaient morts et a fait des centaines de blesses. Le 20 janvier 1988, un intellectuel a traverse les cadavres encore frais pour recueillir le pouvoir des mains des généraux massacreurs. Une fois de plus, nos intellectuels étaient aveugles, ils avaient dit non et disent oui au néant… L’ERREUR D’HIER Le « Collectif non », est une organisation d’intellectuels et d’intellos haïtiens, qui a valganise le secteur étudiant a exiger le départ du gouvernement en place, Aristide-Neptune. L’organisation avait mobilise sa force externe et interne pour atteindre cet objectif. Comme au temps des mouvements contestataires contre les Duvalier, « Collectif non » avait dit non tout en ne disant oui a aucune autre forme de pouvoir, voir l’organisation de la société. Ainsi, le lendemain du 29 février 2004, soit un mois après la célébration du bicentenaire, soldats français et américains ont débarque dans le pays. Apparemment c’est ce tableau qu’on a brosse, mais les évènements qui s’en suivirent vont obliger a voir les choses différemment. Beaucoup d’observateurs pensent que le collectif a publiquement dit non, mais en privée il a dit oui a l’établissement de l’ordre d’occupation et le pouvoir qui s’en est installe. En d’autres termes une grande partie de l’intelligentsia du pays est responsable de la perte de notre souveraineté nationale. Le « collectif non », tramait un plan que les étudiants ignoraient. Ce que je dis la est illustre par la présence d’intellectuels politiciens dans le gouvernement de facto qui a pris le pouvoir après le départ d’Aristide. Le « collectif » n’a pas dit non a nouvel ordre qui a suivi le 29 octobre 2004, aucun intellectuel si ce n’est quelques rares n’a dénonce l’occupation du territoire national. Par contre des étudiants l’ ont dénonce car ils se sont rendus compte qu’ils avaient été dupe par le « collectif ». Deja ils se positionnent publiquement contre la manipulation dont ils étaient victimes, c’est a dire servir de chair a canon aux mafieux de la classe politique comme en 1946 et 1986. Pour éviter la répétition de cette tromperie, la jeunesse doit exiger que l’on met sur la table toutes les cartes avant de s’embaucher dans une quelconque aventure politique. Au mois de mars 2004, une foule en délire a déchouqué le musée de l’indépendance, une grande première dans les annales historiques nationales. Sous prétexte que le musée cachait des esprits diaboliques, une certaine église sous l’œil passif de certains membres du « collectif non » ont détruit cette œuvre de grande valeur. Je peux comprendre que le moment était embrase de folie, mais après le forfait, nos intellectuels devraient en une seule voix dénonce cet acte barbare et anty national rappelant tristement l’opération rejetee des années 40. Sans oublier l’occupation militaire de l’enceinte universitaire de tabarre par des soldats étrangers et que le collectif n’a dit mot. CORRIGER LES ERREURS D’AVANT HIER ET D’HIER. On souvient du tollé qu’a suscite la « caravane pour un nouveau contrat social », qui malheureusement n’a accouche qu’un mort-ne. C’est l’exemple le plus clair de l’anémie d’idées et de création qui frappe la classe dominante, le moteur de ce mouvement dit moderne. Donc, nos vaillants intellectuels ayant fait le délice de notre pays en ces temps de désastre total par des œuvres de grande valeur que l’intelligence du monde a apprécie, doivent se démarquer de cette ligne anty nationale en vogue depuis le début du 21e siècle. Je veux parler de ces grands createurs : Raoul Peck, le directeur de « sometimes in april » ; Danny Laferriere, gagnant du prix RFO de Paris en 2002 ; Frank Etienne, qui vient de gagner le « Prix international union latine de littératures romanes ; Mona Guérin…et tant d’autres créateurs haïtiens qui ont projeté une belle image du pays. Je vous sois reconnaissant. C’est le moment aussi de prendre distance face aux dérives de la pensée haïtienne sponsorisée par une minorité opulente. Vos plumes fertiles sont suffisantes pour nourrir l’homme de métier que vous etes, donc « rangez-vous du cote de ceux qui veulent changer a la fois la condition humaine et la conception qu’il a de lui-meme », paroles de Jean-paul Sartre. Hier encore je lisais le poème d’Oswald Durand, titre « ces Allemands », et bute sur ces paroles d’or, « Nous jetâmes l’argent, le front haut, l’ame fière ainsi qu’on jette un os aux chiens ». Une réplique qu’il a donne aux allemands après qu’ils ont souille la diginte nationale en 1897 extorquant ainsi des milliers de dollars. Aujourd’hui, n’a t on pas le droit d’exiger des excuses publiques de l’Allemagne pour avoir force le peuple haïtien a hypothéquer son avenir et salir sa dignité. Oswald Durand, grand intellectuel haïtien, a psychologiquement efface cette honte pour sa génération et de celle a venir. Les événements qui ont parachute au pouvoir, l’homme de Boca Raton, sont en partie l’œuvre du « collectif », etes vous satisfait du bilan, mes chers camarades ? Etait ce l’objectif que vous vous etes fixes ? La nation doit savoir. 2 milliards de dollars sont dépenses dans des conditions anachroniques en une courte période de deux ans sans que des explications aient été données Le collectif n’a pas levé le petit doigt pour dénoncer la corruption sans limite dans laquelle elle a contribue a jette le pays. Maintenant la nation veut des comptes.. . Paradoxalement, le gouvernement légitime aura a recevoir des bailleurs de fond seulement 750.000 dollars pour une période de 15 mois. Quoiqu’on dise l’avenir est merveilleux. Les penseurs conscients de son rôle historique finiront par triompher et serviront d’exemples aux égares et confus en vue de la transformation de l’homme haïtien dans sa haute dimension digne de Jean-jacques Dessalines. JOEL LEON joelleons@yahoo.com journaliste. « Nous jetâmes l’argent, le front haut et l’ame fière ainsi qu’on jette un os aux chiens » Oswald Durand Les intellectuels haïtiens ont une longue tradition d’engagement dans la vie politique haïtienne, soit comme théoriciens ou praticiens. L’intellectuel d’aujourd’hui peut-être l’homme d’état de demain. L’histoire d’Haïti est truffée de cas similaires. On se souvient des évènements qui ont emporte la dynastie duvalierienne le 7 février 1986. Les intellectuels haïtiens étaient remarquables et ils ont poursuivi cet engagement pendant les vingt années après le départ de celui-ci. Ce qui est une bonne chose, puisque « L’écrivain est en situation dans son époque : Chaque parole a des retentissements », pour répéter les mots de Sartre. Je pense que maintenant nous sommes a l’heure du bilan, après vingt ans d’engagement dans les événements socio-politiques de leurs pays ou en sommes nous ?. L’ERREUR D’AVANT HIER. Albert camus, a défini un révolte comme un homme qui a dit non et oui la fois. Comme si ces deux mots sont indissociables, l’un est complément de l’autre, surtout en sciences de la société . Un principe que les intellectuels haïtiens semblent omettre, ignorer ou tout simplement négliger deliberement. En 1986, Intellectuels-politiciens de l’intérieur comme du dehors ont appelé au départ du dictateur Jean-claude Duvalier du pouvoir. Cris qui ont été entendus par les jeunes qui ont catapulte le régime, mettant ainsi fin a trente années de pouvoir absolu. A l’étonnement de toute cette génération de jeunes femmes et d’hommes, sans formation politique adéquate et tradition de lutte, a vu installer au pouvoir le duvalierisme sans Duvalier, le conseil national de gouvernement. Les mêmes visages qui ont passe plus de trente ans a réprimer et violer leurs droits les plus élémentaires, récoltaient le fruit de leurs engagements sanglants. Les intellectuels-politiciens qui étaient a l’avant-garde n’avaient pas prévu de dire oui a un autre régime et a d’autres pratiques politiques. Ce qui fait que le lendemain du 7 février 1986,nous étions déjà des milliers dans les rues réclamant a nouveau des changements. L’intellectuel, ne suppose t il pas un visionnaire, les idées qu’il émet résonnnte dans les têtes, a ce moment la elles deviennent matière que des milliers se donnent pour mission de mettre en pratique. N’a t’il pas une obligation morale de prévoir l’avenir et de formuler en conséquences les mesures qui s’imposent. Bref, nos intellectuels ont dit non au duvalierisme mais sans dire oui a un état de droit. Ainsi, nous avons passe tout l’été de 1987 a lutter dans les rues contre la dictature des généraux. Quand le mouvement a atteint son niveau de maturité élevé en termes de choix idéologique clair, une partie de l’intelligentsia a fait une courbe sans pareil sous l’injonction de Washington, « nou pral rache manyok nan eleksyon ». Cette décision politique catastrophique allait nous conduire dans le piège du 29 novembre 1987.Un massacre ou beaucoup de jeunes étaient morts et a fait des centaines de blesses. Le 20 janvier 1988, un intellectuel a traverse les cadavres encore frais pour recueillir le pouvoir des mains des généraux massacreurs. Une fois de plus, nos intellectuels étaient aveugles, ils avaient dit non et disent oui au néant… L’ERREUR D’HIER Le « Collectif non », est une organisation d’intellectuels et d’intellos haïtiens, qui a valganise le secteur étudiant a exiger le départ du gouvernement en place, Aristide-Neptune. L’organisation avait mobilise sa force externe et interne pour atteindre cet objectif. Comme au temps des mouvements contestataires contre les Duvalier, « Collectif non » avait dit non tout en ne disant oui a aucune autre forme de pouvoir, voir l’organisation de la société. Ainsi, le lendemain du 29 février 2004, soit un mois après la célébration du bicentenaire, soldats français et américains ont débarque dans le pays. Apparemment c’est ce tableau qu’on a brosse, mais les évènements qui s’en suivirent vont obliger a voir les choses différemment. Beaucoup d’observateurs pensent que le collectif a publiquement dit non, mais en privée il a dit oui a l’établissement de l’ordre d’occupation et le pouvoir qui s’en est installe. En d’autres termes une grande partie de l’intelligentsia du pays est responsable de la perte de notre souveraineté nationale. Le « collectif non », tramait un plan que les étudiants ignoraient. Ce que je dis la est illustre par la présence d’intellectuels politiciens dans le gouvernement de facto qui a pris le pouvoir après le départ d’Aristide. Le « collectif » n’a pas dit non a nouvel ordre qui a suivi le 29 octobre 2004, aucun intellectuel si ce n’est quelques rares n’a dénonce l’occupation du territoire national. Par contre des étudiants l’ ont dénonce car ils se sont rendus compte qu’ils avaient été dupe par le « collectif ». Deja ils se positionnent publiquement contre la manipulation dont ils étaient victimes, c’est a dire servir de chair a canon aux mafieux de la classe politique comme en 1946 et 1986. Pour éviter la répétition de cette tromperie, la jeunesse doit exiger que l’on met sur la table toutes les cartes avant de s’embaucher dans une quelconque aventure politique. Au mois de mars 2004, une foule en délire a déchouqué le musée de l’indépendance, une grande première dans les annales historiques nationales. Sous prétexte que le musée cachait des esprits diaboliques, une certaine église sous l’œil passif de certains membres du « collectif non » ont détruit cette œuvre de grande valeur. Je peux comprendre que le moment était embrase de folie, mais après le forfait, nos intellectuels devraient en une seule voix dénonce cet acte barbare et anty national rappelant tristement l’opération rejetee des années 40. Sans oublier l’occupation militaire de l’enceinte universitaire de tabarre par des soldats étrangers et que le collectif n’a dit mot. CORRIGER LES ERREURS D’AVANT HIER ET D’HIER. On souvient du tollé qu’a suscite la « caravane pour un nouveau contrat social », qui malheureusement n’a accouche qu’un mort-ne. C’est l’exemple le plus clair de l’anémie d’idées et de création qui frappe la classe dominante, le moteur de ce mouvement dit moderne. Donc, nos vaillants intellectuels ayant fait le délice de notre pays en ces temps de désastre total par des œuvres de grande valeur que l’intelligence du monde a apprécie, doivent se démarquer de cette ligne anty nationale en vogue depuis le début du 21e siècle. Je veux parler de ces grands createurs : Raoul Peck, le directeur de « sometimes in april » ; Danny Laferriere, gagnant du prix RFO de Paris en 2002 ; Frank Etienne, qui vient de gagner le « Prix international union latine de littératures romanes ; Mona Guérin…et tant d’autres créateurs haïtiens qui ont projeté une belle image du pays. Je vous sois reconnaissant. C’est le moment aussi de prendre distance face aux dérives de la pensée haïtienne sponsorisée par une minorité opulente. Vos plumes fertiles sont suffisantes pour nourrir l’homme de métier que vous etes, donc « rangez-vous du cote de ceux qui veulent changer a la fois la condition humaine et la conception qu’il a de lui-meme », paroles de Jean-paul Sartre. Hier encore je lisais le poème d’Oswald Durand, titre « ces Allemands », et bute sur ces paroles d’or, « Nous jetâmes l’argent, le front haut, l’ame fière ainsi qu’on jette un os aux chiens ». Une réplique qu’il a donne aux allemands après qu’ils ont souille la diginte nationale en 1897 extorquant ainsi des milliers de dollars. Aujourd’hui, n’a t on pas le droit d’exiger des excuses publiques de l’Allemagne pour avoir force le peuple haïtien a hypothéquer son avenir et salir sa dignité. Oswald Durand, grand intellectuel haïtien, a psychologiquement efface cette honte pour sa génération et de celle a venir. Les événements qui ont parachute au pouvoir, l’homme de Boca Raton, sont en partie l’œuvre du « collectif », etes vous satisfait du bilan, mes chers camarades ? Etait ce l’objectif que vous vous etes fixes ? La nation doit savoir. 2 milliards de dollars sont dépenses dans des conditions anachroniques en une courte période de deux ans sans que des explications aient été données Le collectif n’a pas levé le petit doigt pour dénoncer la corruption sans limite dans laquelle elle a contribue a jette le pays. Maintenant la nation veut des comptes.. . Paradoxalement, le gouvernement légitime aura a recevoir des bailleurs de fond seulement 750.000 dollars pour une période de 15 mois. Quoiqu’on dise l’avenir est merveilleux. Les penseurs conscients de son rôle historique finiront par triompher et serviront d’exemples aux égares et confus en vue de la transformation de l’homme haïtien dans sa haute dimension digne de Jean-jacques Dessalines. JOEL LEON joelleons@yahoo.com journaliste

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