Friday, June 13, 2008

EMEUTES DE LA FAIM, OU LE REJET DU PROJET INTERNATIONAL

Emeutes de la faim, ou le rejet du projet international Joel Leon Les habitants des pays occidentaux ont soudainement decouvert que la faim tue dans le monde, et que plus de 800 millions d'ames y sont menacees quotidiennement. Ils sont stupefaits de voir des millions de personnes dans les rues scandant des slogans hostiles non seulement aux dirigeants nationaux, mais aussi a des gouvernements etrangers complices. Un ami amerciain m'a demande avec un dedain de frustation, « comment se fait il que des affames responsabilisent mon gouvernement de la famine qui les menace ». Jusqu'a present les familles americaines depensent seulement 16% de leurs revenus pour l'achat de nourriture, comparativement a d'autres pays ou les habitants depensent plus de 75% de leurs maigres salaires pour la consommation d'aliments. Dans un sens, les emeutes qui ont saccage plus de 35 pays dans le monde ont leve la voile sur la profondeur et l'extreme urgence d'agir vite afin d'eviter une hecatombe humanitaire. Si dans les pays industrialises, vagabondant dans la sur-alimentation, les dirigeants ne font pas cas de la famine comme une menace immediate, dans ceux sous-developpes, la famine constitue un sujet d'actualite incontournable. Et pourtant des signes previsibles annoncaient deja des eclatements sociaux dus a l'augmentation vertigineuse des prix des produits de base. FIDEL CASTRO, LE SAGE VISIONNAIRE Le president de l'Ouganda, Yoweri Museveni..., a declare a propos de Fidel Castro, et je cite : « Fidel Castro, lui qui est toujours critique par l'occident, avait predit ce phenomene dix ans deja(emeutes de faim). Il m'avait dit que si la consommation excessive de l'occident, par une minorite, n'est pas consideree, qu'est ce qui arrivera lorsque les chinois joigneront le groupe ? Et c'est deja arrive » . Cette analyse est le resultat d'une serie de constats faits a partir des politiques economiques et sociales des puissance imperiales. Donc, la hausse des prix des produits de base est la consequence d'un choix economique et politique en vue de renforcer la domination imperialiste. Du debut de l'annee, pres de 40 emeutes de faim ont eclatees dans le monde, les unes plus violentes que les autres. Haiti, la premiere republique noire du monde, a payee un lourd tribut, une semaine d'emeutes avec un bilan de 6 morts et des dizaines de blesses, les degats materiels sont incalculables. Ce qui a donne lieu a un vote de censure du senat contre le premier ministre Jacques Edouard Alexis. Ironiquement, soit deux semaines avant, ce dernier fut felicite par Dominique Strauss-Kahn, directeur general du Fonds monetaire international,FMI, « Pour les importantes realisations du gouvernement, en particulier le retour a un taux de croissance positif... ». Le peuple haitien a apporte un dementi formel face aux declarations mensongeres du responsable du FMI, en scandant des propos hostiles aux riches de la planete et les forces d'occupation presentes en Haiti depuis plus de 4 ans. Avec « L'idee sinistre de transformer des aliments en carburant », pour repeter Fidel, « plus de trois milliards de personne sont condamnees a mourir prematurement de faim et de soif dans le monde ». Le compte a rebours a deja commence. Ce que les dirigeants occidentaux n'ont pas prevu, c'est la reaction des peuples. « La diversion du mais dans les tanks des voitures » est inacceptable aux peuples affames. Sous le couvert de lutter contre la pollution, des puissances imperialistes se preparent a coerciser la doctrine de « Le monde nous appartient » dans sa phase la plus sensible qu'est le ventre des citoyens. Les peuples vont resister, ils resistent deja, la resistance se globalise, elle sera plus forte jusqu'a sa transformation en un torrent irresistible contre le projet affameur des riches. De la se degageront les nouvelles pistes de reflexion afin de faire face a la montee vertigineuse des prix des produits alimentaires. Le monde a produit suffisamment pour nourrir tous ceux qui habitent la planete. Il n'y a pas de raretes alimentaires D'apres un rapport sur le dossier de la faim, « Pour mener une vie active et en bonne sante, un etre humain a besoin de 2400 calories par jour. La population mondiale permettrait d'offrir a tous les habitants de la planete 2700 calories par jour ». Donc, les stocks de nourriture que gaspillent les gouvernements occidentaux a travers « l'empire de la rarete » pour maintenir l'equilibre des prix, et les vieilles habitudes de leurs habitants a jetter dans les poubelles des tones de nourriture sont des elements a prendre en compte dans le cadre d'une lutte fraternelle contre la famine. La transformation du mais en carburant est « un crime contre l'humanite », selon le rapporteur special pour les Nations-unies en matiere d `alimentation, Jean Ziegler. Les peuples vont se battre a chaque coin de rues pour congedier ce crime humanitaire. Robert Zoelick, president de la banque mondiale et neo-con endurci, a declare et je cite « Pendant que beaucoup de gens ont du probleme a remplir leurs voitures de gaz (habitants des pays riches), d'autres dans le tiers-monde sont de plus en plus en difficulte a remplir leurs ventres quotidiennement ». Une verite absolue sortie de la bouche d'un homme qui a contrbue lui-meme par ses idees a affamer les peuples du sud a travers ses idees de conquete. Haiti, un cas typique d'echec de la communaute internationale. « Mon pere a realise la victoire politique, moi je vais gagner le combat economique », propos de Jean-claude Duvalier, dictateur a vie. De 1971 a 1980, la dynastie duvalierienne avait initie dans le pays, de facon brutale, le neo-liberalisme consistant a developper la sous-traitance dans le pays. Des centaines de jobs devraient etre crees, apres 10 ans de pratique sous-traitance, peu d'haitiens ont eu acces a ses jobs. Dans la meme periode, le departement d'etat a applique une nouvelle politique conditionnant leur aide economique a des progres « democratiques ». Duvalier s'est rallie a la « democratisation », qui va solder par une interruption repressive au mois de novembre 1980. Les deux injonctions internationales, economique a partir de la sosu-traitance et la democratisation liee aux libertes publiques, ont piteusement echouees dans le pays. Ce qui va nous propulser dans une autre phase, soit de 1980 a 1986, quand l'ordre a ete passe par les institutions internationales d'eliminer les carnets de banque du petit paysan haitien, a savoir les cochons creoles. Ajouter a cela, la fuite massive, deuxieme round, des cerveaux haitiens vers l'etranger, et la propagande meurtriere contre Haiti a travers le sida. Qui a torpille l'industrie du tourisme haitien, tres florissant dans le pays depuis plus de vingt ans. La turbulence militaire instauree dans le pays de 1986 a 1991, a irremediablement plonge le pays dans une catastrophe economique sans precedent, avec des consequences sociales et culturelles devastatrices. La mise a mort forcee de la production nationale a partir des politiques publiques imposees par la communaute internationale, consistant a envahir le marche haitien de toutes sortes de produits etrangers, a reduit le pays a la mendicite totale. Le paysan haitien, decourage, s'exile dans tous les pays de la region, en particulier, la Dominicanie. Les militaires n'ont pas pris le temps de respirer pour reprendre le pouvoir. Le 29 septembre 1991, un coup d'etat sanglant a mis fin a l'experience democratique et populaire de la societe haitienne. C'etait le retour au statu quon ante, 5.000 milles cadavres, 2 interventions militaires suivies d'occupation prolongee du territoire national et le demantelement programme de la capacite mystique du peuple haitien a resister. Les emeutes qui ont secoue haiti marquent le reveil du peuple haitien contre l'ordre macabre de la communaute internationale imposee au pays depuis 1991. La situation de dependance alimentaire endemique d'Haiti est la consequence de la politique de l'etranger imposee aux gouvernements haitiens. Toutes mesures visant a rectifier le desordre doivent etre radicales en mettant fin aux ingerences internationales en rapatriant les decisions politiques, economiques et sociales concernant le pays. Les mesures annoncees par Rene Preval representent un pas de plus vers la dependance Letitia Sept a ecrit et je cite : « C'est un beau rêve de penser que l'on peut restaurer la Production Agricole Nationale sans la reconquête de la Souveraineté nationale ». Les interets des forces d'occupation sont incompatibles avec tout projet national, particulierement celui correspondant a l'auto-suffisance alimentaire. Le discour sur la production nationale du president est trompeur et menteur. Sinon, on aurait pu constater deja apres deux ans d'exercice de pouvoir les signes d'une orientation en ce sens. La presidence de Rene Preval a pris naissance a partir de la strategie de la communaute internationale a tenir le peuple haitien hors des rues. Donc, la mission premiere de Preval est d'assurer un semblant de stabilite dans le pays afin de pouvoir parachuter en 2011 un autre poulain plus sur. En quelque sorte, les emeutes de la faim qui ont saccagees le pays pendant une semaine, remettent en question la confiance de l'international en la personne du president a honorer sa mission de tenir les masses hors des rues. En ce sens, si Rene Preval ne parvient pas a maintenir l'ordre, son pouvoir est chancellant, parce que sa presence au palais est exclusivement liee au maintien de l'ordre. Le president a interet a faire appel incessamment aux occupants pour fusiller les elements des masses, ceux-la meme qui ont legitime son pouvoir. Ainsi, il n'a pas hesite une seconde a appele les soldats etrangers a venir avec des forces militaires insupportables pour retablir l'ordre dans le sang, ce qui a ete fait automatiquement. La desoccupation du territoire national est indispensable a tout processus de transformation nationale. La famine qui frappe severement le pays, ne peut etre resolue qu'a partir d'une politique nationale axee sur les besoins du pays , dans laquelle est inseree un chapitre concernant la production agricole. Joel Leon

" LA LYBIE A LE PETROLE, LA FRANCE A DES IDEES"

« LA LYBIE A DU PETROLE, LA FRANCE A DES IDEES. « La Lybie a le petrole, la France a des idees Par JOEL LEON La tournee Europeenne du leaders libyen, Muammar Kadhafi, est tres revelatrice a propos de la vraie nature de l'occident. Dans l'un de mes articles publies dans le prestigieux hebdomadaire haitien, Haiti-liberte, titre « Mercenariat et democratie », j'avais pointe du doigt l'hypocrisie des « professeurs » occidentaux de la democratie. Dans celui-ci, je vais mettre l'accent sur la politique de deux poids et deux mesures dans les relations internationales, entre les etats de la peripherie et ceux du centre, en prennant la tournee europeenne de Kadhafi comme toile de fond de ce qui motive les decisions de politique internationale des etats riches. KADHAFI SEUL A LE SECRET DE FAIRE ET DEFAIRE. Nicolas Sakozy, le president de la 5e republique francaise,a puise dans la doctrine des neo-cons au pouvoir aux Eats-unis pour definir sa politique globale. Il affiche une aggressivite inquietante qui affecte les partisans de la « France des idees » et compromet la tradition fallacieuse de la France des « Droits de l'homme ». Manno Charlemagne, grand parolier et chanteur haitien, a parodie dans l'un de ces albums au sujet des droits de l'homme en disant, et je cite, « Dwa de lom se konsa l rele, lamayot pou ti moun fwonte... ». Il a vu et dit juste. Muammar Kadhafi, fait partie d'une generation d'hommes libres, certes, issus du tiers-monde, mais n'ayant pas froid aux yeux. Il a ose pour la premiere fois, apres son coup d'etat reussi de 1969, trouble l'ordre mondial en convainquant les autres producteurs de petrole a augmenter le prix du baril, et du coup prendre le controle de leurs productions. En posant cet acte, il s'est fait des ennemis redoutables, donnant naissance a une saga eternelle des grands contre le vociferant lybien. Il s'est fourvoye par moment, en mettant en cause la laicite de son regime quand il a introduit une dose islamiste trop prononcee dans ses pratiques internationales, qui consistaient a collaborer d'avantage avec les groupes religieux au detriment des etats du moyen-orient. Ainsi il a donne l'occasion tant revee aux occidentaux pour le punir a mort par l'asphyxie diplomatique, commerciale et technologique. En 1986, il est implique dans un attentat contre une discotheque frequentee par les GI's americains, l'un a ete tue. En 1988, les mains des agents libyens one ete detectees dans l'attentat de Lockerbie en Ecosse, contre un avion civil qui a fait 270 morts. En 1989, le regime libyen a ete implique encore dans un autre attentat contre un avion francais, celui-ci a fait 170 morts. L'occident a, dans une seule voix , forte et revancharde, isole totalement le regime de Kadhafi par des sanctions touchant tous les aspects qui pourraient garantir le developpement du pays. Les nations-unies, les Etats-unis et la communaute europeenne ont tous participe dans ce processus d'etranglement de la Lybie. Qualifie d'etat terroriste, elle etait vite transferee sur la liste des etats parias, a cote des autres nations arabes non conformistes. Apres de longues negociations dans les coulisses, la Lybie a reconnue sa culpabilite civile dans les attentats et consentie a payer de fortes sommes aux familles des vcitimes. Celle de Lockerbie allait recevoir 10 millions de dollars chacune, et celle de la compagnie francaise, un million chacune. L'argent verse, allait representer l'arme fatale qui ouvrira toutes les portes au leaders lybien. Les nations-unies ont leve les sanctions, les Etats-unis l'ont retire de la liste d'etats terroristes, tony Blair et Jacques Chirac ont visite Lybie, le parlement europeen a recu Muammar Kadhafi a Bruxelles, il est retabli totalement comme un dirigeant respectable en acceptant de payer les fortes sommes exigees. Toutes les palabres a propos du terrorisme, de violation des droits de l'homme et quoi d'autres encore, n'etaient que des mots creux afin de soutirer de l'argent et avantages commerciaux. Si les brutaux dictateurs du tiers-monde etaient tout aussi capables de payer ou d'offrir des sommes colossales via des contrats aux etats riches et a leurs concitoyens , ils regagneraient leurs redemptions sur un plateau en or. MUAMMAR KADHAFI, LE NOUVEAU « PIWILI » MET A NU LA RAPACITE FRANCAISE. Muammar Kadafi a bien compris le mode de fonctionnement du systeme capitaliste. « Il n'a pas de morale, sa raison d'etre est le profit, sa conscience est l'etendue de son autorite ». Il a verse l'argent mais tout en les humiliant comme des « visye ». La visite francaise de Muammar Kadhafi fait partie d'une vaste campagne de publicite qui, vraisemblablement se trouvait dans les accords secrets passes, afin de le repropulser sur la scene internationale. Tout d'abord, une visite de 5 jours dans un grand pays comme la France est une chose enorme a gerer. Kadhafi est repute comme un homme d'expressions derangeantes, ainisi il a mis en difficulte le president francais, Nikolas Sarkozy. Il l'a traite de menteur a propos du soi-disant dialogue sur les droits de l'homme en Lybie, il a accuse la France de raciste par rapport aux immigrants africains. La secretaire d'etat aux droits de l'homme, Mme Rama Yade, a exprime en public son desaccord avec la presence de Kadhafi sur le sol francais en termes tres clairs. Les hypocrites du parti socialiste ont fait aussi leurs tapages.... Tout ceci est accepte en fonction des interets purements mercantiles de la France. 10 milliards d'euros de contrats sont signes avec la France dans les domaines de materiels militaires et d'aeronautiques, les patrons s'en rejouissent du pragmatisme presidentiel. Additionnellement, les nostalgiques de la France « des droits de l'homme » sont traumatises par l'arrogance de Kadhafix et monte aux creneau, ils se rappellent des declarations de Sarkozy, a savoir que « Je ne passerai jamais sous silence les atteintes aux droits de l'homme au nom des interets economiques ». De quelles violations de droits de l'homme parle t on ? Car elles ne faisaient pas partie de l'agenda de la visite, ni la «longevite excessive » du pouvoir ni les persecutions politiques quotidiennes dont sont victimes les opposants. Et pourtant, ils accusent Fidel Castro de dictateur, comme si Kadahfi etait different. En fait, il y a une seule difference, l'un a du petrole en abondance et l'autre n'en a pas. Le leaders lybien est alle plus loin pour declarer que, « le terrorisme est une arme aux mains des faibles », l'occident est sourd et n'a rien compris, l'essentiel c'est que le guide lybien distribue des contrats extravagants aux entreprises capitalistes avares de profit. La democratie et les droits de l'homme sont sacrifies, vive le capitalisme a outrance, abas les valeurs dites de l'occident chretien. L'OCCIDENT A LA RECONQUETE DE LA LYBIE. L'anne derniere, les Etats-unis ont retabli les relations diplomatiques avec la Lybie. La secretaire d'etat des affaires etrrangeres americaines a annonce inlassablement qu'elle sera en Lybie bientot. Madame Rice qui s'est felicitee de l'ouverture lybienne a declare en guise de justification, que « Les Etats-unis n'a pas d'ennemis permanents, nous sommes trop une grande nation pour cela ». Donc, Muammar Kadahfi est a la mode, apres avoir visite l'Espagne, ou il a sgine des contrats pour pres de 12 milliards d'euros, c'etait au tour du ministre des afaires etrangeres Ruisse,Sergei Lavrov, d'entamer sa visite officielle, au cours de laquelle il a annonce celle de Vladimir Putin pour bientot. Les puissances rapaces se bousculent a Tripoli, le premier ministre, Baghdadi Mahmudi, a declare et je cite « Nous nous preparons a investir 100 milliards en dehors de la Lybie, dans divers secteurs ». Sur la liste de l'axe du mal, il ne reste que l'Iran et la Coree du nord. Le premier vient d'etre eclairci de tout soupcon par l'intelligence americaine, a savoir qu'il a abandonne son programme nucleaire depuis 2003, la coree du nord est sur le point de demanteler le sien et entreprend des pourpalers serieux avec le voisin du sud en vue de la normalisation de leurs rapports, voir de la reunification des deux etasts. Sommes nous entrain de constater a un virage vertigineux dans la politique internatonale des Etats-unis et de l'Europe ? Qui s'oriente definitivement sans entraves ni fausses rhetoriques vers la marchandisation pure et simple des richesses mondiales et des peuples. Dans cette course, ne devrions nous pas attendre a des conflits militaires inter etatiques opposant des puissants etats capitalistes ? Ce qui nous enverrait loin dans le temps ou les puissances europeennes s'affrontaint dans le sang pour des territoires producteurs d'epices et d'autres, a la difference c'est qu'aujourd'hui les affrontements se feront autour des zones economiques de marche. Bref, une annee qui s'acheve avec des possibilites de voir naitre des convulsions plus dangereuses encore, mettant en cause la securite internationale et la paix mondiale. Le pacte d'apres le 11 septembre 2001, semble t il, est caduc, le retour aux baionnettes est sur toutes les levres. En conclusion, quand on se dit lutter pour la democratie, il faut savoir pourquoi lutter vraiment, car l'occident se bat uniquement pour la suprematie de leur culture et de leurs interets economiques. Les chenapans du sud sacrifient les interets economiques et financiers de leurs pays respectifs au profit d'une democratie qui s'eloigne de plus en plus et, qui plus est, aujourd'hui est orphelin. Jacques Chirac, l'ancien president francais, n'a t il pas declare lui-meme, que « Le probleme des libertes n'est pas important en Afrique, la question la plus importante (...) avoir un niveau de vie... ». Le cas de Kadahfi invite tous les penseurs a la reflexion profonde, afin de saisir les multiples facettes de l'ideal occidental. L'economie domine les « valeurs ». JOEL LEON

L'ORGANISATION! L'ORGANISATION! L'ORGANISATION!

L’organisation ! L’organisation ! L’organisation ! Par JOEL LEON Nous sommes à plus de vingt ans de l’après-1986. Le pays fait incessamment « marche arrière », l’élite progressiste continue de bousculer rageusement l’international comme instigateur des malheurs du peuple haïtien. C’est vrai, moi aussi j’ai publié de nombreux articles dénonçant le projet international pour le tiers-monde, en particulier Haiti. Mais l’occident ne va pas changer de politique, en dépit de nos plaintes et complaintes, parce qu’elle est taillée sur mesure pour répondre à ses intérêts économiques, politiques et sociaux conformément à ses ambitions de suprématie. Ne devons-nous pas avoir notre propre projet en vue de contrecarrer l’ordre occidental et surtout d’imposer notre vision tiers-mondiste dans nos pays respectifs ? L’honnêteté exige que nous admettons que la lutte pour le changement progressiste et humaniste en Haiti a beaucoup reculé durant ces vingt dernières années. Nous ne sommes pas à « l’heure du bilan », pour répéter l’autre, mais a l’air d’adopter une attitude critique par rapport à l’évolution des contradictions sociales dans le pays est juste et favorables a des changements profonds, et que nous n’avions pas pu exploiter efficacement. Le problème fondamental est la faiblesse de notre capacité organisationnelle à l’échelle nationale, condition indispensable à la victoire du peuple haïtien. « Une organisation est un ensemble d'éléments en interaction, regroupés au sein d'une structure régulée, ayant un système de communication pour faciliter la circulation de l'information, dans le but de répondre à des besoins et d'atteindre des objectifs déterminés ». Donc,l’organisation est là pour assurer l’unification d’un ensemble complexe, du point de vue idéologique et politique, en une machine opérationnelle dont l’objectif à court, moyen et a long terme doit être le succès total ou partiel. Si en sciences exactes il est plus facile de déboucher sur des résultats concrets à partir d’approches bien élaborées et redistribuées sous forme de postulats changeants à un ensemble large ou restreint, mais en matière de sciences sociales, c’est devenu une casse-tête chinois. Faut il abandonner pour autant ? Jamais ! La lutte politique pour le changement en Haiti souffre d’anémie idéologique et structurelle. D’autres raisons peuvent être retenues pour l’expliquer, moi je préfère rester dans le domaine pur de la structuration. L’échec dans les tentatives de créer un parti politique de masse constitue l’élément moteur des revers subis pendant ces vingt dernières années. Des expériences ont été faites à l’intérieur et en dehors du pouvoir, mais elles n’ont fait l’objet d’aucune étude rigoureuse afin d’élaborer des réflexions sur les avancées et les reculs. Il y a un probleme de methode et de production intellectuelle accablant chez les leaders des masses populaires. Les références, sauf orales, sont presque inexistantes dans le pays. Les maigres tentatives d’étude des exploits des militants dans le passé ont soulevé tellement de polémiques, que finalement les générations futures, qui devraient en être les bénéficiaires, sont enterrées dans la confusion, et se tournent vers la littérature guerrière des autres peuples pour appréhender leurs propres réalités de luttes. L’organisation politique ne s’organise jamais autour d’un homme ou des hommes, mais autour des idées. Mais l’organisation a besoin de vrais leaders pour assurer son développement, et sa croissance jusqu’à maturité, qu’est la prise du pouvoir. Donc, il est indispensable à ce que les idées soient clairement définies et véhiculées massivement dans le peuple. Je peux compter deux organisations politiques en Haiti, qui s’identifient comme des organisations de masse, Fanmi lavalas et Parti Populaire National. Après quoi, tous les autres partis politiques qui autrefois se réclamaient des masses, se sont transformés en des outils de répression contre celles-ci. Mais ces deux partis affichent des faiblesses scandaleuses et ils sont complices des revers subis, notamment dans les deux coups de 1991 et de 2004. Nous devons admettre le fait que le parti Fanmi Lavalas a pris naissance dans un contexte particulier de paradoxe, les principaux dirigeants étaient soit au pouvoir ou de pretendants assures du pouvoir. Le problème avec cette réalité, c’est qu’elle est plus susceptible de voir une pareille organisation envahie par des opportunistes conduisant a une dérive populiste noyant les structures organisées et les militants issus des entrailles des masses. Depuis 1986, on a souvent répété dans le pays que « pouvwa w nan lari », donc ceci explique la fragilité du pouvoir politique donnant lieu à des turbulences politiques sporadiques nuisibles au développement socio-économique national. Cette réalité, generatrice de pauvrete, ne sera pas conjurée sans l’existence de cette organisation politique de masses, porteuse des revendications populaires cristallisées dans leurs représentants sous l’oeil bienveillant des masses. La lutte elle-même doit produire la majorité de ces dirigeants, l’objectif est d’arriver a la formation d’une équipe au sein de l’organisation politique. L’équipe est nécessaire pour gagner En sport, le mot équipe est dominant. Au niveau de l’administration on parle plus souvent de leadership ou de comité directeur, mais tous sont régis par des qualités universelles qui s’imposent à tous. La politique n’y échappe pas non plus, je veux parler de compétence, honnêteté, inspiration, courage, loyauté...Ces qualités doivent être identifiées et promues au sein de l’organisation politique. Cela donnera lieu au renouvellement régulier des cadres du parti à partir de l’excellence et de la conviction. Une équipe de football est d’abord un ensemble comprenant des joueurs venus de differents horizons ayant assumé la responsabilité de faire triompher le drapeau de cette équipe. Cela veut dire que l’équipe est d’abord une conception institutionnelle ayant des manifestations de jeux d’ensemble sous la baguette d’un entraîneur. Au départ l’équipe n’est pas constituée, elle le devient lorsque les joueurs peuvent lire les mouvements de l’un et l’autre sans même échanger un mot. Ce jeu d’ensemble constitue l’essence d’une équipe ; pour y arriver, les joueurs doivent s’entraîner ensemble d’innombrables fois sous le leadership d’un homme compétent, honnête, inspirateur, loyal et courageux, lui à la tête d’un staff composé de techniciens dans des domaines variés relatifs au football...Ce scénario reflète exactement la conception classique d’une organisation politique. Le fait de réfléchir et de lutter ensemble à travers des actions concrètes, approfondira une connaissance humaine réciproque, développera des pratiques communes et surtout un engagement actif et discipliné indispensable pour les grands combats de demain. Sans cet exercice académique et pratique, le parti des masses ne sera jamais en mesure de faire respecter les droits du peuple. L’absence de l’équipe conduit aux revers Les cinq ans de pouvoir lavalas nous enseignent beaucoup, 2 ans d’un mandat de 5 ans, février 1991-septembre 1991, d’octobre 1994- février 1996, et de février 2001 a février 2004. Nous concluons que les masses ne suffisent pas pour garantir l’exercice du pouvoir. Le peuple reste et demeure le faiseur d’histoire, mais à travers son organisation, ses chefs et la discipline. Les multiples revers subis de 1986 à aujourd’hui sont dûs exactement à cette carence organisationnelle. Les trahisons et défections jonchant le secteur dit progressiste sont les conséquences de l’inexistence d’une structure appropriée marquée par une allégeance inviolable à partir de positions politiques hautement de commande. Les dérives et invasions d’intrus pouvaient être conjurées facilement si la militance était contrôlée et rapportée régulièrement dans les archives de l’organisation. Les infiltrations et traffics d’influences qui endommageaient le pouvoir et le parti simultanément auraient pu être evites si et seulement si on avait un parti schématiquement organisé. Donc, il faut commencer par le commencement en entamant « un processus de rectification ». Abraham Lincoln a échoué en deux fois dans les affaires, il a été battu dans six états dans des élections nationales avant de devenir président des Etats-unis. Son héritage est cher aux américains. Il ne faut pas avoir peur de la défaite, il faut avoir peur du découragement et du traumatisme de l’impuissance. Que faire ? En dépit de cette analyse critique du parti des masses, personne ne souhaite la disparition de Fanmi Lavalas ou son remplacement par un autre. Par contre, il faut mettre en branle un processus actif de rectification appuyée par les dirigeants les plus influents du parti. Un renforcement institutionnel est fondamental, seul moyen sûr de préparer les futurs cadres du parti pour assurer la relève et tenir en alerte et aguerri les bases du parti. L’éducation des membres de façon permanente et nationale est indispensable à l’implantation effective du parti dans toutes les circonscriptions. Ils doivent être armés idéologiquement et politiquement afin d’assurer la permanence de la guerre psychologique sur le terrain. Doter Haiti d’un parti fort et discipliné est le plus beau cadeau que cette génération pourrait léguer à la postérité. Avec une organisation bien implantée dans les masses, la prise et le maintien du pouvoir, malgré vents et marées, deviendra un jeu d’enfants. L’accès au pouvoir sans les moyens politiques, c’est à dire la capacité de poser des actions dans l’intérêt des masses conformément aux promesses de transformation sociale développées dans le programme du parti, compromettra l’avenir politique des masses. On a vu ce qui est arrivé en 1991 et 2004, les masses ont payé un lourd tribut. La résistance dans les deux cas portait les stigmates decourageants lies a l’inorganisation du parti. Il est impératif que le parti des masses soit réorganisé en fonction d’un schéma révolutionnaire, c’est a dire l’introduction d’idées nouvelles appuyées par des stratégies non traditionnelles. Le changement pour les pauvres doit sortir de l’ornière habituelle de l’innocence. Le parti des masses doit se positionner et se préparer à toute éventualité débordant le cadre légal. Car, ne pouvant gagner par des voies directes, il devra recourir à des techniques obliques, l’essentiel pour lui étant d’arriver à ses fins. L’innocence n’est pas une arme pour le changement en faveur des masses, donc il faut un parti capable de maîtriser des situations volatiles lorsque les forces publiques sont dépassées, hostiles, démissionnées ou domestiquées. Cela fait partie de la « real-politik ». Plaidoyer pour un parti de masse est le discours du moment. La section responsable de l’organisation doit être opérationnelle en fonction d’une approche démocratique certes, mais renforcée par un support compétent pour évaluer les méthodes, faire les adaptations et produire les solutions appropriées. Car de nos jours la planification stratégique est présente dans toutes les disciplines humaines, et pourquoi pas l’appliquer dans la politique, particulièrement celle des masses ?. D’ou la nécessité de former les cadres stratégiques: ils seront la mémoire et le futur de la lutte haitienne a un niveau plus globale. Il faut toujours garder à l’esprit que la lutte pour supprimer la pauvreté de la surface de la terre ne saurait être nationale, elle est internationale. C’est à dire qu’il faut allier le combat culturel à celui de la politique, les symboles et les slogans de lutte sont plus puissants que toutes les armes de destruction massive connues. Tout ceci c’est pour mettre en exergue l’importance du travail intellectuel dans la lutte de libération des masses à travers ses organisations politiques et sociales. L’organisation politique de masse s’impose à tout penseur progressiste comme un postulat pour la transformation de la société. Elle doit être une priorité, sans elle nous n’arriverons jamais a faire face aux attaques de la réaction et éliminer les risques de revers. Joel Leon

OUI A UN PLAN DE SECURITE NATIONALE, NON A LA DEMAGOGIE...

OUI A UN PLAN DE SECURITE NATIONALE, NON A LA DEMAGOGIE... Joel Leon La raison fondamentale avancee par le president de la republique, Rene Preval, pour justifier la designation de Robert Manuel comme premier ministre est l'insecurite, qui se manifeste aujourd'hui a travers le kidnapping. Avant, c'etait le phenomene du « zenglendo », initie dans le pays par le regime militaire pour terroriser une population haitienne visceralement opposee a la dictature. A cette epoque, c'etait une arme politique pour contraindre les leaders des organisations populaires au silence. A cote de cela on enregistrait aussi des enlevements. Haiti faisait l'experience horrible des escadrons de la mort, tres actifs en Amerique latine et centrale. L'intelligence du peuple haitien l'avait precipite a opter pour le renversement du regime militaire, principale source de l'insecurite. Ce qui a eu lieu avec l'avenement de madame Erta Pascal Trouillot comme president provisoire, l'experience a donne naissance au regime populaire du 7 fevrier 1991. Malheureusement la reaction a repris le pouvoir, pour reinstaller le regime de terreur redoute par le peuple haitien. En 2008, nous faisons face a une autre facette de l'insecurite qu'est le kidnapping. Le kidnapping a ete huille et encourage par les secteurs victorieux du 29 fevrier 2004. Dans leur haine implacable a l'endroit du mouvement populaire, ils ont jette la responsabilite des actes de rapt sur le regime dechu. C'etait un moyen pour eux d'eliminer totalement de la scene politique ce mouvement « historique de peuple », pour parodier le professeur Marcel Gilbert. Cette approche purement emotionnelle, enrichie par le laboratoire anty national, a fait son chemin jusqu'a porter les dirigeants responsables de la securite publique a miser totalement sur une seule piste. Entretemps, des voyous exploitent la situation, s'organisent en institutions, se legitimisent politiquement(faussement) et se popularisent tout en tentant de se nationaliser. Le gouvernement de Latortue s'etait donne comme mission de trouver un dossier/preuve pour mettre en accusation l'ancien president Jean B. Aristide, comme instigateur des troubles que connait le pays. Jusqu'a son depart precipite vers la Floride, Bocaraton, Gerard Latortue n'a pas pu reunir ces preuves qui, d'apres leurs dires, etaient faciles a collecter. Il a fallu plus de 4 ans aux responsables de la securite publique nationale pour comprendre ou admettre finalement que le kidnapping n'est rien d'autre qu'une facette de l'insecurite qui prend la societe haitienne en otage. Robert Manuel, le nouvel homme fort, est presente a la population comme celui qui a la solution pouvant contrecarrer le kidnapping. D'ou vient cette idee ? Apres la tentative d'assassinat sur la soeur du president Preval, Bob Manuel avait pique d'une crise de colere, et s'etait indigne de ce que les assassins operaient sous les ordres de Tabarre. Il s'etait resolu d'aller arreter l'ancien President Aristide pour complicite de meurtres et le foutre en prison. Ceux qui etaient presents au moment de l'emportement avaient vite vide les lieux pour s'epargner de la transe satanique qui s'etait emparee de Bob Manuel. De la est ne le « mythe de Bob Manuel ». A l'epoque, lui seul pouvait prononcer des non sens de ce genre, d'ou son surnom de faucon. Aujourd'hui, c'est fort de ce label de faucon que le president s'est enhardi a presenter au grand public Manuel comme premier ministre designe. En fait, Bob Manuel n'est rien d'autre qu'une fraude, un agneau paradant sous le masque d'un « Ti Bobo ». Le president a encore peche une fois : la solution a l'insecurite ne tient pas entre les mains d'un homme. C'est un phenomene qui a grandi a partir de l'ignorance et de la haine des uns et des autres, et l'incompetence des dirigeants haitiens a concevoir une politique autonome axee sur un plan de securite nationale. L'insecurite qui s'est etendue sur le pays est nee a partir de 1986, sous les regimes militaires. Sa source etait en republique dominicaine, ou se refugiaient des centaines d'anciens macoutes. Les leaders militaires de l'epoque qui, apres avoir perpetre des actes de « zenglendo » eux-memes, ont ferme les yeux ou encourage le retour de ces bandits en Haiti pour se reorganiser a travers un groupe arme connu sous le nom d'attache. L'objectif etait de mater le mouvement populaire qui tendait a une radicalisation qui pourrait deboucher sur une direction revolutionnaire. Apres plus de vingt ans, la republique dominicaine n'est plus utilisee comme base arriere, l'insecurite est recuperee par des bandits de grands chemins qui l'utilisent a leurs profits exclusif d'enrichissement.Certes, les criminels n'operent selon aucun pre-etabli, il n'en reste pas moins qu'ils sont proteges par des mains invisibles dont l'objectif est la destabilisation de la nation haitienne. Tous les secteurs utilisent les services criminels, les gnbistes l'utilisent pour diaboliser lavalas, la MINUSTAH l'utilise pour justifier sa presence en Haiti, les organisations gouvernementales (alliees des partis politiques) l'utilisent a des fins de propagande pour justifier leurs demandes d'aide sur le plan international, le gouvernement l'utilise comme excuse pour cacher sa demission et pour propulser Bob Manuel comme premier ministre. Cela signifie qu'ils sont tous des hypocrites, ils ne veulent pas l'eradication de kidnapping. La securite constitue la base essentielle de la notion meme de l'etat, donc un etat qui fonctionne sans un plan de securite nationale, n'existe pas. Un plan de securite nationale depasse les limites de la defense nationale ou de la securite publique, pour s'immiscer dans l'economie, la politique, le social et le culturel afin de contrecarrer efficacement toutes sortes de menaces. Dire que Bob Manuel va pouvoir resoudre l'insecurite qui sevit en Haiti c'est faire preuve d'une extreme naivete. A dire vrai, le probleme de l'insecurite ne peut etre resolu sans le depart des forces d'occupation, car l'aspect sacre de la securite nationale est exactement ce sentiment nationaistel allergique a tout corps etranger a la nation. David Chandler a ecrit et je cite : « Les etats sans droit d'installer leurs propres gouvernements souffrent toujours du mal de legitimite », la legitimite etant l'element essentiel pouvant engendrer un plan de securite nationale. Pour que ce dernier soit effectif, il faut absolument la participation d'une categorie d'hommes qui ne negocient pas l'interet national et soient intransigeants face a l'abandon de nos droits d'existence. Ils doivent etre courageux, pour ne pas dire braves, ce sont eux qui doivent saisir le pouvoir. Ce sont ceux-la meme qui partagent ces mots d'Orwell, a savoir que « ce sont les chiens laches qui recoivent des coups de pied au cul ». Retablir la securite en Haiti doit etre vue sous un angle moderne et au-dela des frontieres. Prennons par exemple notre present voisin, Saint-domingue, « Haiti apporte annuellement un pactole de 8oo millions de dollars americains a l'economie diminicaine », 1 milliard de dollars est en investissement permanent dans ce pays. Pour que cet etat de choses soit acceptable, il faudrait que le republique dominicaine soit un allie, un pays ami sur lequel la republique d'haiti devrait pouvoir compter en temps de tumulte. Paradoxalement, ce pays pratique la traite negriere contre les ressortissants haitiens quotidiennement, fusille nos compatriotes, les brule vifs...Le comble c'est que la Dominicanie destabilise le pays periodiquement en abritant sur leur territoire des mercenaires de la trempe de Guy Philippe...Cette destabilisation fait partie d'un plan de securite nationale de la domicanie correspondant aux interets economiques de ce pays. Le seul moyen d'arreter sa course est de s'organiser de maniere responsable et militante, en commencant par afficher notre droit a la resistance, en n'excluant rien, car « la violence est la grande accoucheuse de l'histoire ». Dans le cadre d'une politique de securite nationale, la Dominicanie n'est pas qualifiee pour recevoir des investissemenst haitiens si importants. D'ou la necessite de l'elaboration d'un paln de securite nationale en lieu et place de la designation d'un « cowboy » a la primature. « Nihil novi sub sole », « Rien de nouveau sous le ciel bleu ». Un nouveau premier ministre va occuper la primature pour que tout reste pareil, le changement ne viendra pas des hommes politiques qui n'ont pas foi dans leur pays. C'est l'une des caracteristiques d'un leader, avoir une cause et croire en elle, ceux qui sont au pouvoir ne croient en rien et n'ont pas de cause. C'est la le dilemme de la transition ! Une fois de plus, les masses populaires ont rendez-vous avec la desillusion et le desenchantement. Mais le jour viendra, ou l'organisation du peuple prendra le pouvoir pour appliquer le programme du peuple haitien sans les services des traitres.Ils ont beau dit, mais ils n'ont rien fait.